Chapitre 55

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Chapitre 55

point de vue de Draco :

Ca recommence, je lui ai balancé en plein visage le fait que je vais me marier avec Astoria. Notre relation a toujours été malsaine, j'ai eu besoin de lui faire du mal mais maintenant je regrette. De plus, je lui fais croire que j'aime ma future femme alors que je sais que c'est totalement faux. Surtout que mon cœur appartient à Lou et que cela ne changera jamais. Je ne sais pas pourquoi j'ai fait ça. Mon cœur et ma raison sont partagés... Ma raison me dit de partir de cet endroit pour respecter Astoria mais mon cœur me dit de la prendre dans mes bras, de l'embrasser, de passer la nuit avec elle, de faire tout ce dont je rêve depuis des années. Elle pleure beaucoup suite à mon annonce, je ne peux m'empêcher de venir vers elle et de la câliner. Comme un idiot je finis par pleurer à mon tour puisque cette situation me torture, elle me regarde et pose ses lèvres sur les miennes. Un sentiments de bonheur grandit en moi mais elle se retira rapidement et devint toute gênée.

- Désolée, je ne sais pas ce qu'il m'a pris. Je n'aurais pas dû, je n'en parlerais pas, tu n'avais pas envie, je n'avais pas à faire...
- Pourquoi penses-tu savoir ce dont j'ai envie ?

Elle avait commencé à se retirer dans la cuisine pour se cacher mais je l'attrapais par les hanches et la tirais vers moi. Nous étions face à face et nos corps s'emboitaient parfaitement. J'étais face à un dilemme cornélien, je ne savais pas quoi faire je n'avais pas ressenti de tel sentiments depuis un bout de temps alors je baissais les armes. Je la soulevais et l'embrassais avec passion. Elle me rendait évidemment mon bisou, toute la pression que nous avions ressenti depuis ces années retombait peu à peu. Nos gestes étaient doux et pleins de fougue, je ne voulais plus la quitter. Elle restera définitivement l'amour de ma vie. Notre baisé s'intensifiait de plus en plus, je finis descendre dans son cou. Elle penchait sa tête en arrière, je laissais une marque violine sur sa jugulaire maintenant, l'excitation était à son comble. Je traversais la pièce pour la poser sur le lit. Nous continuons à s'aimer, elle finit par prendre les choses en main et se retrouver à califourchon sur moi. Elle me connaissait par cœur et savait où me toucher pour me faire prendre du plaisir. Alors elle enleva mon tee-shirt et descendit vers mon entre jambe tout en léchant mon ventre. Elle enlevait la boucle de mon pantalon et mon caleçon par la même occasion. J'étais bien sûr excité à souhait, elle s'empara de mon membre et commença de long va et viens avec ses mains puis avec sa bouche pulpeuse. Je me rendais compte que je n'avais pas ressentit ce genre de sensation depuis que je l'avais quitter. Je mourrais d'envie de lui faire plaisir à mon tour alors je l'attrapais doucement par le cou pour la relever.

Point de vue de Lou-Anne :

J'étais surprise du fait qu'il me revienne m'embrasser, mais nous ne faisions plus que des bisous à présent. La situation avait dérapée... Il savait ce que j'aimais alors il me prit par le cou pour me ramener à ses lèvres. Au même moment, il me retourna, il surplombait maintenant mon corps. Il me déshabilla à une vitesse incroyable et commença à frôler toutes les parties de ma peau. Ses caresses étaient parfaites, de plus qu'il déposait des bisous par si par là. Il finit par arriver à mon entre jambe et à jouer avec moi. Il me titillait par si par là jusqu'à ce qu'il décide de plonger en moi. Je sentais tous les mouvements de sa langue ce qui me faisait un bien fou, il savait vraiment bien comment je fonctionnais. Je voulais maintenant emboiter nos deux corps alors je passais ma main dans ses cheveux pour qu'il remonte. On se comprenait très bien alors il fit vite un sort de protection avant de s'enfoncer en moi. Je poussais un petit gémissement de plaisir en même temps. Il était très doux, ses mouvements de hanches étaient bien en rythme mais nous savons tous les deux que nous préférons la vitesse. Alors il accéléra de plus en plus, mon dos se cambrait et j'attrapais le sien. J'y laissais même quelques griffures. On sentait tous les deux que nous allions bientôt finir alors on s'agrippait l'un à l'autre et à ce moment même, s'était l'extase. Nous jouissons de ce moment intense et finir par rester en câlin. Il était maintenant très tard dans la nuit, on finit par s'endormir ensemble. Il était dans mes bras et j'étais dans les siens, pour une fois j'allais faire de bons rêves. J'étais heureuse et en même temps malheureuse de ce qui venait de se passer puisque certes sur le moment c'était très bien mais nous allions vite nous retrouver face à la réalité qui n'est pas aussi rose. Il va se fiancer mais pas avec moi et je serai de nouveau seule. Cette soirée nous a totalement fait oublier Astoria, je ne suis pas du tout désolée pour elle. Elle pourrait dès maintenant porter du jaune cocue... J'avoue que je devrais avoir des remords mais je n'en ai pas du tout, j'espère seulement que Draco n'aura pas de regrets. S'il en avait, j'aurai terriblement mal au cœur. Nous nous réveillons super tard, j'ai raté mon service du matin mais ce n'est pas grave j'inventerais une excuse. Je pensais qu'il partirait dans la nuit mais il n'en est rien, je suis toujours dans ses bras. Je me lève et allait préparer le petit-déjeuner même si nous sommes midi. Il me rejoint peu de temps après. Je porte son tee-shirt qui est beaucoup trop grand pour moi, une culotte et un chignon. Il vient par derrière et m'embrasse la joue mais nous ne parlons pas. Le repas se passe aussi dans le plus grand des silences mais je finis pas engager la conversation car cela finit par me peser.

- Si tu regrettes, je suis désolée...
- Je ne regrette rien.
- Oooh.
- Je suis désolé de t'avoir menti.
- Je ne suis pas amoureux d'Astoria.
- Je m'en doutais au fond de moi, tu ne te maries pas avec alors ?
- Si...
- Pourquoi ?
- Mes parents m'obligent pour que notre nom ne soit plus méprisé.
- Mais tu n'en as pas envie c'est ça ?
- Exactement. Mais on pourrait continuer à se voir, j'avais pensé à ça.
- Non Draco, je ne veux pas devenir ta maîtresse. Je ne peux pas passer le restant de les jours à t'attendre. Ce n'est pas juste, moi aussi j'ai le droit d'avoir une famille et d'être heureuse...
- Je ne serai jamais heureux sans toi...
- Ca va aussi être dure pour moi mais on doit essayer.
- Regarde nous ça fait des années que nous essayons...
- Je sais Draco, je sais.

Il se leva pour s'en aller mais avant il prit le temps de m'embrasser d'abord sur la bouche puis sur le front. Il transplana, c'était fini j'étais de nouveau seule.

Ps : j'ai écrit ce chapitre dans le train, j'étais super gênée ! J'avais peur que le passager à ma gauche lise ce que j'écrivais haha !
Avez vous aimé ce chapitre ? :)

Draco, envole-moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant