Chapitre 20

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Finie, l'année est finie ! Elle fut rude et longue, j'ai quand même passé des bons moments. Je retourne dans la ville de l'amour, Paris, qu'est ce qu'elle m'a manqué. J'étais pressée d'être arrivée. Nous étions dans le Poudlard express, dans la cabine il y avait Blaise et Draco, moi je rêvais à de nouvelles balades sur les bords de Seine. Je ne sais pas encore ce qu'il était prévu mais j'étais impatiente de retrouver ma famille et mon chat. Les garçons parlaient de tout et de rien quand soudain une petite voix se fit entendre.
- Euh, Lou-Anne, on peut parler ?
Je sortais de mes pensées et me retournais.
- Dégage sang-de-bourbe, vocifère Malfoy.
- Ta gueule Draco, dis-je en me levant, Qu'est-ce qu'il y a Hermione ?
- On peut s'isoler ?
- Oui, j'arrive.
Je sortais du wagon de façon nonchalante, je n'avais pas envie de me prendre des reproches.
- Que veux tu ?, demande-je saoulée.
- Seulement m'excuser.
- Pour ?
- T'avoir abandonné sans jamais te demander d'explications.
- Pourquoi maintenant ?
- Parce que je regrette, ça fait longtemps que j'y pense mais je n'osais pas me lancer à cause des autres, on s'entendait super bien. Tu me manques.
Je ne savais pas quoi répondre alors je la pris dans mes bras. C'est vrai que je n'ai aucune copine et que je l'aimais vraiment bien alors je ne demande pas plus d'effort.  Elle souriait, je finissais donc le trajet avec elle et on rattrapa le temps perdu en se racontant tout ce que nous n'avions pas pu partager.

En arrivant, nous nous promîmes de s'envoyer des lettres durant l'été. En descendant du train je ne trouvais pas mes parents, ou même une figure familière. Personne. Ils ne m'avaient quand même pas oublié, dans leurs lettres ils étaient tout aussi impatients que moi, je ne comprends pas. D'un coup, une canne me frappa l'épaule et je reconnus Lucius Malfoy et sa petite famille. Narcissa m'expliqua que je devais venir avec eux puisqu'ils allaient en France pour des affaires économiques. Mes parents qui étaient très occupés leur avaient demandés de me prendre avec eux. J'étais perplexe mais je n'avais pas d'autres choix, je ne pouvais transplaner avec ma grosse valise. Je compris donc que j'allais passer tout l'été avec eux, puisque nos familles doivent parler affaires, je dirais même de protection puisque nous soupçonnons le retour de vous-savez-qui. J'étais dégoûtée. Je voulais qu'on soit tous les quatre pour une fois mais les responsabilités de mon père ruinaient souvent mes plans. Je les suivais et ne décrochais pas un mot du voyage. C'était long et j'étais fâchée que mes parents ne m'aient pas prévenu. À peine retrouvé, Draco et Lucius se disputaient, Narcissa passait sa vie à calmer les tensions, ça ne devait pas être agréable. Cette relation père fils est très compliquée, je ne les écoutais plus quand soudain Lucius m'interpella :
- Lou-Anne, quand est la relation entre mon fils et Pansy ?
- Je n'apprécie pas Pansy, alors je ne me mêle en rien de leur histoire.
- Tu dois quand même savoir s'ils sont ensemble, non ?
Draco me regardait les yeux pleins de pitié, il devait avoir dit que tout allait bien pour être tranquille.
- Et bien, je crois que oui, mais vous savez elle est compliquée, elle se fait des films et pense sans cesse que Draco ne veut plus d'elle alors si ses parents vous l'ont dit, c'est sûrement son imagination.
- Très bien, merci.
Blondinette était rassuré, et pouvait me vénérer, je sais très bien qu'ils ne se voient plus, qu'il ne l'a jamais aimé, mais elle est toujours là. Je ne sais pourquoi leurs parents forcent cette histoire. Pourquoi l'avais-je aidé ? Et bien parce que je voulais qu'ils se taisent, leurs chamailleries m'exaspèrent. J'espère que mes parents ne me forceront jamais à épouser quelqu'un que je n'aime pas. Draco finira sûrement par se rebeller. Le vent flottait dans mes cheveux, quand il finit par me rejoindre.
- pourquoi as-tu menti à mon père ?
- tu aurais voulu que je dise la vérité ? Que tu n'as d'yeux que pour moi ?
- Qu'est-ce, qu'est-ce que tu racontes ?
- Je rigole banane, arrête de rougir !
- Je ne rougis pas. Alors ?
- Roh t'es vraiment pas marrant, et bien tu avais l'air d'avoir envie d'être tranquille.
- Merci.
- Tu aurais pu me dire quand même que nous allions passer tout l'été ensemble.
- Je ne le savais pas.
- J'espère que tu seras agréable, dis-je en riant.
- C'est l'hôpital qui se moque de la charité. Tu me feras visiter ?
- Bien sûr.
Nous étions arrivés. En descendant du bateau Ori nous attendait pour nous montrer le chemin. J'étais contente de la voir, et lui sautais dans les bras. 

En rentrant au château mes parents m'attendaient à bras ouverts mais j'étais fâchées par le fait qu'on ne m'avait pas prévenu. Je les saluais et parti dans ma chambre. À table, personne ne parlait, l'atmosphère était tendue mais je savais que demain tout irai mieux. Je n'avais pas envie de dormir alors j'allais me promener dans les jardins, Smoopie me suivait partout, on était contente de se retrouver. Au loin, j'entendais des cris, curieuse que je suis, je m'approchais. Draco et Lucius se hurlaient dessus.
- Les Parkinson m'ont encore appelé, qu'est ce que tu ne comprends pas ? Tu dois la reconquérir !
- Je n'en ai pas envie !
- C'est la seule qui veut de toi ! Tu veux finir seul ?
- Mieux vaut mourir que de finir avec elle !
Ils hurlaient, baaaaam !! Lucius gifla Draco tellement fort qu'il tomba à genou. Il pleurait et Lucius partit en lui disant qu'il était pathétique. Je ne comprenais pas pourquoi Malfoy père s'obstinait avec Pansy. Je ne savais pas si je devais aller voir Draco ou faire comme si de rien était mais Smoopie trahit ma position. Il se releva a une vitesse et repris son air prétentieux.
- Qu'est ce que tu veux Le Roi ? Si tu viens te moquer de moi, ce n'est pas le moment.
- Non, je voulais savoir si tu allais bien.
- Oui merci, dit-il d'un ton ferme.
Une dernière larme coulait sur sa joue alors tout doucement je l'essuyais avec mon pouce. Il blottit son visage contre ma main, alors je le pris dans mes bras. Il avait mal et je ne voulais pas que ses vacances commencent comme ça. Ce câlin était très tendre, il relâchait toute sa pression contre moi. Je ne lui posais pas de questions, je ne voulais pas le mettre mal à l'aise, s'il voulait m'en parler il le ferait. Je ne vais pas le forcer. On se détacha doucement et partirent se coucher. Je lui montrais le chemin de sa chambre et rejoignais la mienne. J'espère qu'il allait bien dormir.

Ps : vous allez bien ? ;)

Draco, envole-moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant