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'Clac' ' '
La main droite sur sa joue en feu, Kim Seokjin retenait son souffle face à la gifle monumentale que venait de lui donner son vis-à-vis. La tête baissée, il contenait sa colère et sa déception pour éviter de dire ou de faire, quelque chose qu'il regretterait à l'égard de cet homme qu'il respectait et admirait malgré tout : son père, Kim Seok-Sun.
- Espèce d'abruti..., commença ce dernier visiblement irrité, et d'imbécile, en tenant sa poignée droite et la faisant tournoyer dans sa main, signe de la violence du coup infligé à son fils.
Le chanteur releva la tête et déglutit aussitôt en croisant le regard mauvais que son paternel avait son égard.
Aussi loin qu'il s'en rappelle dans sa mémoire, Jin avait toujours recherché l'approbation et l'affection de son géniteur. Il n'avait pas été désiré par ses parents au départ et son père n'avait de cesse de le lui rappeler comme une sentence funeste à son destin.
Son père ne le détestait pas (enfin...) mais des deux enfants, il était clairement le moins apprécié. Tout était toujours un prétexte pour le critiquer, le rabaisser et le comparer à son grand-frère. A cause de cela, une rivalité perverse c'était créé au fil des années entre les deux garçons. Le plus grand profitant d'être le préféré pour faire des coups bas à son cadet.
Depuis son entrée à Big Hit et le succès grandissant du groupe, ses tensions familiales c'étaient clairement adoucies. Kim Seok-Joong c'était excusé envers son benjamin et l'avait soutenu dès ses premiers moments en tant que trainee*. Etait-ce par culpabilité et remords aux lynchages qu'il faisait subir à Jin enfant ? Quoi qu'il en soit, ces deux-là avaient su rebâtir leur relation par un nouveau départ plein de complicité et d'amour fraternel, parsemé de quelques boutades... Avec son père c'était différent, les remarques acerbes et les critiques finirent par disparaitre, mais il n'avait jamais témoigné ou exprimé un semblant d'amour pour Jin.
Le chanteur avait profité de ce répit et de semblant de sérénité pour donner l'air d'appartenir à une famille aimante et heureuse. Mais cela n'était qu'une illusion...
- Papa, murmura-t-il les yeux remplis de désespoir fixant le sol. Il pensait à sa maman la seule du foyer parental qui le soutenait et l'aimait pleinement depuis ses premiers battements de cœur, malgré les reproches de son époux.
- Regarde-moi quand je te parle, jeune insolent, aboya son père le visage coléreux.
- Pa- pardon, en se baissant, p- p-..p-don, renifla-t-il en levant son regard larmoyant vers son père.
