𝐋𝐎𝐕𝐄 𝐋𝐄𝐓𝐓𝐄𝐑 [ 𝐣𝐣𝐤+𝐩𝐣𝐦 ]

𝟑𝟒. 𝐭𝐡𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐲 [ 💌 ]

💌 the party 💌

La sonnette de la maison retentît, et à la seconde suivante Jimin descendit des escaliers à toute allure, en parvenant étonnamment à ne pas trébucher sur ses propres pieds.

Sa mère avait ouvert la porte et accueillait Jungkook avec un sourire.

Lorsque Jimin arriva dans le couloir il s'arrêta subitement lorsque ses yeux croisèrent ceux du brun.

WoW...

Il prit un moment pour admirer la tenue du basketteur.

Jungkook était vêtu d'un t-shirt noir, accompagné d'une chemise à carreau noir et blanc, en dessous d'une veste en cuir. Il portait avec un jean troué clair et une paire de basket haute de couleur noir. Une boucle d'oreille pendante était accrochée à son oreille gauche, tandis que plusieurs bagues argentés ornaient ses doigts.

Il était beau quoi qu'il mettait, comme à son habitude.

La mère de Jimin qui parut amusée, laissait son regard vagabonder entre son fils et son petit ami qui avaient les yeux rivés sur l'autre.

La femme se racla la gorge, ramenant Jimin sur terre qui détourna rapidement le regard en rougissant « Faites attention sur le chemin les garçons, ne faites pas trop de bêtises non plus. »

Jungkook hocha la tête en souriant poliment « Oui, madame Park. »

« Je rentrerai avant minuit maman. » informa Jimin à sa mère qui cette dernière hocha de la tête.

« Tu viens, Jimin ? »

L'interpellé cligna des yeux, des frissons lui parcourant le dos à l'entente de son prénom prononcé par le brun. Il sortit de sa transe avant d'acquiescer d'un mouvement de tête, puis les deux adolescents sortirent de la maison en saluant une dernière fois madame Park.

[ 💌 ]

Aucune conversations n'animèrent leur trajet en bus. Ils n'échangèrent que de brèves banalités à propos de la météo ou bien des détails sur la fête de ce soir. Puis ils restèrent silencieux.

L'atmosphère entre eux était si lourde et gênante qu'ils avaient l'air de deux étrangers.

Aucun d'eux n'avaient mentionnés ce qui s'était passé le mercredi, et peut-être que c'était mieux ainsi. Mais même s'ils ignoraient le sujet en faisant mine de rien, une tension remplis de non dit persistait dans l'air. Ils évitaient souvent de se croiser le regard et s'occupaient avec leur téléphone pour se distraire.