Chapitre 11-Élisa

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Ce matin je me lève d'une lenteur indescriptible. J'aurai due me coucher plus tôt au lieu de m'inquiéter pour Tom. Je me plains qu'il se prend pour mon père mais je suis un peu pareil. Il faut reconnaitre qu'à force de vivre l'un avec l'autre nous avons prient nos habitudes et chacun occupe un rôle particulier.

J'attrape mon peignoir pour éviter le choque thermique et me dirige dans la cuisine. Je remplie la bouilloire d'eau et la fais chauffer. En attendant je me fais griller une tartine de pain de mie complet et sors un yaourt nature du frigo, je prépare aussi une tasse avec un sachet de thé à la menthe. Tom à horreur du thé, tout le contraire de moi qui déteste le café. Quand la bouilloire affiche le petit voyant vert, je verse le liquide dans ma tasse fétiche et mélange avec le sachet à la couleur verte.

En quelques minutes, il ne reste plus rien de ce petit déjeuner. Je débarrasse et nettoie la table avant de me laver les dents. Je me lave le visage et essaye de masquer mes cernes avec de la BB crème mais ça ne change pas grand chose, on dirait que j'ai passée une nuit blanche. Mes six heures de sommeil n'ont pas servis à grand chose, ce sera un miracle si je ne m'endors pas en cours. La honte, j'espère vraiment que ça ne m'arrivera pas.

J'enfile les vêtements que j'ai préparé à l'avance hier soir et rassemble les dernières affaires qu'il me manque. 

Téléphone:ok. 
Sac:ok. 
Tom prêt et réveillé:pas ok du tout. 

D'habitude nous prenons notre petit dèj en même temps mais là je ne l'ai ni vue ni entendue. Ne me dîtes pas qu'il à éteint son réveil et qu'il s'est rendormie. Mais le connaissant, il y a quatre-vingt-dix-neuf pourcents de chance pour que ça soit le cas. Je frappe un coup, puis deux mais pas de réponse alors j'ouvre sa porte de chambre. Et je retrouve Tom ronflant comme un tracteur, surement dans un sommeil des plus profonds. Et j'hésite à le réveiller, il a l'air si paisible, je ne voudrais pas le priver d'un beau rêve, mais d'un autre côté je me dis qu'il n'y a pas de raison pour que j'aille en cours et pas lui. Alors ni une ni deux je me met en tête de le réveiller. Je n'ai plus que cinq minutes si je ne veux pas être en retard... je vais devoir me dépêcher.

-Tom réveille toi, je crois que t'as loupé ton réveil.

Pas de réponse, on va changer de méthode.

-TOM!BOUGE TON GROS CUL DE FEIGNASSE! je crie.

Il relève la tête en sursaut et me dévisage.

-T'es sérieuse là! Tu pouvais pas me le dire gentiment?!

-Je l'ai fais mais tu as les oreilles bouchés visiblement. Tu sais qu'on a des cotons tiges?

-Oui.

-Et bien sers toi-en! Et magne toi il est sept-heure quarante.

Je sors de sa chambre pour le laisser se préparer et enfile mes chaussures ainsi que mon manteau. Je l'attends ou pas? Non, je ne vais pas me mettre en retard pour lui. Je me met donc en route pour le lycée.

Quand j'arrive au niveau de mes amis après environ un quart d'heure de marche, je vois Camille en larmes. Léa et Clémence sont autour d'elles et la prenne dans leurs bras. Quand Clémence me voit, elle me regarde d'un air dégouté.

-Tiens voilà la traitre, lâche t-elle.

La traitre? C'est de moi qu'elle parle? Mais qu'est ce que j'ai fais?

Léa se retourne violemment dans ma direction et me pointe du doigt.

-T'es vraiment une connasse! Et dire que tu te plaignais mais t'es encore pire que lui!

Une conasse? Pire que qui? Mais je ne comprends rien à ce qu'elles racontent. Je n'ai pas le temps de poser la moindre question que Clémence enchaine une nouvelle phrase.

-Si j'avais sue que tétais capable de faire ça à ton amie, je ne t'aurai jamais approché. 

Capable de faire quoi? Qu'est ce que j'ai fais?

-Elle aime plus les mecs que ses amies visiblement. Continue comme ça et tu finiras seule! Allez viens Camille, j'ai pas envie de voir sa tête.

Sur ce, elles me tournent le dos et s'en vont sans un regard de plus. Je n'arrive pas à comprendre ce qui vient de se passer. Hier tout allait très bien alors pourquoi toutes ces insultes et ces accusations. De quoi elles m'accusent au juste? Je crois que pour le moment je vais devoir attendre d'être allée en cours pour pouvoir mener l'enquête et tirer les choses au clair. Je vais avoir du mal à me concentrer.

Colocation ou plus?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant