30- « Non »

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Je ne sais vraiment plus quoi dire, penser ou faire.

Le baiser devenait de plus en plus intense.
Ma main qu'il avait plaquée au dessus de ma tête commençait à fatiguer alors je la replace sur sa joue, le tenant pour mieux l'embrasser. Je pouvais sentir son sourire contre mes lèvres.

Il est heureux.
Il est heureux car il m'a mis cette bague au doigt. Parce qu'il veut m'épouser et compte le faire... Et ce... Malgré l'avis d'une des principaux intéressés. Moi.

Je ne veux pas de ce mariage. En tous cas, c'est loin d'être dans mes plans. Je n'arrive même pas à l'envisager. Moi, mariée... Disons que je suis encore trop endommagée pour ça.

Il faut je lui dise.

Mais ce baiser est si doux.
Il revient à la charge après chaque pause pour prendre notre respiration.

Samuel est si heureux.
Et il me tient si fort contre lui comme s'il avait peur que je m'envole. Et puis mon corps réagît comme toujours favorablement à ses doigts contre ma peau et à sa bouche dévorant la mienne.

Sa respiration s'abat avec force contre mon visage tandis qu'il s'éloigne encore quelques secondes pour prendre son souffle.

Je dois lui dire.

Il me soulève en me tenant par les fesses. J'entoure son bassin de mes jambes et ses épaules de mes bras pour me tenir à lui. Il monte les escaliers. Toujours en gardant le regard encré dans le mien comme pour être sûr que je suis toujours partante.

Le problème c'est que je n'arrive pas à sortir un seul mot.

Il faut que je lui dise !

Il ouvre la porte de notre chambre en la poussant avec son pied. Ensuite il s'y engouffre, avec moi toujours dans ses bras.

Il s'avance jusqu'au lit et me pose délicatement sur le matelas. Et me regardant toujours dans les yeux, il me dit:

- Je vais te rendre heureuse Hilary. Je te le promets.

Je ne sais encore moins quoi dire après une telle déclaration. Je ne peux pas piétiner ses rêves maintenant! Ce serait bien trop cruel!

- Fêtons nos fiançailles comme il se doit!

Il se redresse sans quitter au dessus de moi et retire chaque vêtement qu'il a sur le dos.

Je me redresse sur mes coudes. Admirant cet apollon retirer sa veste puis sa chemise sous laquelle il n'avait rien mis. Son torse est si bien foutu. Il est tellement désirable.

Pendant qu'il défait sa braguette, ses cheveux légèrement mouillés retombent sur ses yeux. Il lève le regard vers moi et voit que je le regarde.

Il sourit et quand il finit, il descend sur moi. S'appuyant sur ses coudes pour ne pas m'écraser sous lui.

Ses baisers commencent au début entre mes seins, jusqu'où descend le décolleté de ma robe,  jusque dans mon cou puis mon menton et enfin, il reprend avec hargne possession de mes lèvres. Je sens son membre gonflé de plaisir contre ma cuisse. Et petit à petit je commence à me rendre compte de la situation.

La proie du psychopathe Où les histoires vivent. Découvrez maintenant