36 - Noël

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Après le déjeuner, nous nous levons et poursuivons notre visite dans Londres. Finalement, nous terminons la journée en contemplant le coucher de soleil sur le pont du Tower Bridge.

- Ce coucher de soleil est magnifique !

- Tu aimes ?

- Bien sûr ! Je pourrais l'admirer pendant des heures.

PDV Tom

Je la regarde avec tendresse. Irène est si belle quand elle sourit, ce sourire qu'elle a sur ses lèvres est comme un cadeau. On peut dire que c'est mon cadeau de Noël avant l'heure.

Depuis que je l'ai rencontrée, j'ai l'impression que ma vie a retrouvé un peu de gaieté que les années précédentes, étant célibataire.

Pendant ma période post-rupture avec Taylor, je me suis promis de ne plus jamais me mettre en couple, car j'avais peur que si j'aime quelqu'un à nouveau, que je ne supporte pas la douleur cette fois.

Néanmoins, je pense qu'Irène est la personne que j'ai attendue toutes ces années. Même si Taylor et moi s'étions aimés et que j'avais été heureux avec elle à cette époque, être avec Irène a donné à ma vie un tout autre sens.

Son sourire, ses joues qui rougissent lorsque je la touche ou que je lui dise quelque chose qui me donne envie de lui dire, ses yeux qui brillent lorsqu'elle me regarde avec tendresse, ses mains de chat que je serre délicatement. J'aime tout d'elle.

J'aperçois que son bonnet est mal mis et j'ai peur qu'elle attrape froid. Je glisse ma main sur ce dernier et elle me regarde, surprise.

Je me concentre sur le bonnet et couvre ses oreilles correctement.

- Excuse-moi, dis-je, gêné.

- Ah ! Je... Je..., bégaye-t-elle.

Elle tapote son bonnet et rougit de plus en plus.

- Ce n'est pas grave, darling, dit-elle, baissant les yeux.

Cette fois, je sens mes joues chauffer et je détourne le regard.

- Je ne m'attendais pas à ça, très chère.

- J'aime quand tu rougis.

Je la regarde et je la vois sourire avec des yeux tendres. Face à ce visage, je ne peux m'empêcher de sourire.

Je me baisse à son niveau et la regarde droit dans les yeux.

- Et moi, j'aime beaucoup quand tu es embarrassée, dis-je en souriant.

- Tu es grave, Tom.

- Je le sais.

Nous nous regardons quelques instants sans prononcer un mot et ses pupilles se dilatent instantanément. Elle est si belle, Irène.

Je la contemple quelques secondes avant de poser mes mains sur ses joues et de poser mes lèvres sur les siennes.

Elle suit le mouvement et glisse ses mains sur mon cou, caressant ma nuque. J'essaie de me contrôler de ne pas lui mordre la lèvre en l'embrassant.

Je caresse ses cheveux, avec délicatesse pendant que mes lèvres apprécient la saveur sucrée de ses lèvres vermeilles.

Je me laisse aller par le baiser et pose ma main sur sa taille, la rapprochant de plus en plus de moi. Je ne veux pas la lâcher. Je ne veux pas qu'elle se détache de moi. J'ai peur qu'elle s'éloigne de moi.

 J'ai peur qu'elle s'éloigne de moi

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La journaliste de LondresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant