67 - Mon rêve

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J'avance ma main vers ses cheveux et les caresse. Ils sont si doux, dis donc.

- Tu les aimes bien ?

- Oui, dis-je, heureuse.

Tom me sourit.

- Un enfant a eu la même réaction que toi, tu sais ?

- C'est vrai ?

- Oui.

- Eh bien, tiens. Raconte-moi ta journée à l'hôpital.

- Mmh. Aujourd'hui, nous sommes allés voir plein d'enfants, et ça m'a fait plaisir de les voir. Même s'ils ne sont pas en pleine santé, les avoir vu sourire, m'a ému. Ils sont courageux.

- Oui, ils se battent tous les jours pour faire disparaître la maladie.

- Et c'est là qu'on se dit que l'on a beaucoup de chance d'être en bonne santé.

- C'est vrai. Une personne qui ne va pas visiter les hôpitaux ne pourra pas comprendre leur douleur. Et même nous, en vérité.

- C'est ça. C'est également le cas dans les pays pauvres et où la guerre sévit.

- J'aimerais faire quelque chose pour eux, mais je me sens incapable.

Tom glisse sa main sur ma joue, ce qui me le fait regarder.

- Tu as un cœur d'or, chérie. Penser à son prochain, je suppose que personne d'autre ne le ferait. Aujourd'hui, nous sommes si avares et égoïstes de garder notre richesse que pour nos intérêts et pas pour aider l'autre. Je trouve cela vraiment triste.

- Tu l'as dit.

- Mais un simple acte ou une parole peut déjà rendre le sourire à un enfant.

- C'est pour ça que tu travailles pour l'UNICEF ?

- Exactement. Je ne peux plus voir des enfants souffrir ou mourir à cause de maladies ou de la guerre. Cela me déchire et c'est pourquoi, je veux changer l'avenir. Je veux qu'ils aient la chance immense de vivre. C'est un énorme cadeau que l'on a mais qui n'est pas accessible à tous.

- Oui, dis-je, émue.

- J'espère que les gens pourront s'en rendre compte.

- Je l'espère aussi.

Nous nous sourions et je sèche mes larmes.

- Désolé de t'avoir fait pleurer, darling.

- Non, c'est... c'est l'émotion. Je suis vraiment, vraiment heureuse que tu me fasses ce rappel. Le rappel que la santé et le bonheur n'est pas accessible à presque tous les gens sur cette planète, mais on peut, chacun d'entre nous, le donner pour y changer l'avenir.

- Et je suis aussi heureux que tu aies envie de changer l'avenir également.

- Je pense faire un don pour l'UNICEF. Et je le fais pour eux, pas parce que tu me l'as dit.

Il me sourit.

- C'est honorable de ta part, Irène.

Je souris, toute gênée.

- Merci.

- De rien.

Je fais le don en ligne, avec l'aide de Tom qui connaît chaque aspect du site. Après l'avoir fait, je me sens heureuse de pouvoir faire quelque chose pour ces gens.

- Il y a quelque chose que je voudrais te demander.

- Oui ? Dis-moi, je demande.

- J'ai besoin de tes critiques sur la série.

La journaliste de LondresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant