21 - La peur de l'abandon

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Après les cours, j'ai salué mes potes et je suis rentrée chez moi.

· Maison ·

En entrant dans la maison, je retire mes baskets, pose mon sac sur le canapé et je vais me chercher un verre d'eau au robinet.

Je regarde mon reflet dans l'eau et je sens que les nerfs vont me revenir. Je bois d'une traite et pose le verre dans l'évier. Je croise Bobby et Lucky qui font leur vie et je regarde le mur.

Je crois que je ne peux plus tenir ma patience si longtemps. Dans un élan de colère, je tape le mur avec mon poing, et je respire vite.

Je suis trop énervée pour qu'on me parle. Si on a le malheur de m'appeler, je ne serais pas restée calme.

Après ce moment de défoulement, je retourne dans ma chambre pour me concentrer sur mes devoirs à faire pour la semaine suivante.

PDV Tom

- C'est fini ! Bon travail tout le monde !

Je soupire. Enfin une journée d'entraînement finie !

J'essuie la sueur sur mes tempes avec ma serviette et me prépare pour rentrer, après m'être fait retirer ma perruque noire.

Enfin habillé de ma tenue d'aujourd'hui, je salue mes collègues.

- Bonne soirée à vous !
- À toi aussi, Tom !
- À plus, Tom ! Et merci !
- De rien ! Dis-je en leur faisant un salut.

Je prends le bus pour rentrer à la maison. J'ai hâte de revoir Irène, mes animaux, et pouvoir me reposer. Et même si cette journée était épuisante, je me suis bien amusé avec les collègues.

On n'arrêtait pas de rire entre les prises pour des blagues et des moments de blanc.

Je souris en repensant à ces moments.

· Maison ·

Je salue mes compagnons, et me mets à l'aise. Dans le même temps, Irène sort de sa chambre et vient dans la cuisine.

Je la croise et lui dis bonsoir.

- Bonsoir, Irène.
- Bonsoir.

Mais je sens son ton distant, comme si elle était énervée.

- Tout va bien ?

Elle me fait face, et c'est là que je la vois. Elle a un pansement sur la joue, et sa lèvre saigne légèrement.

Je suis légèrement paniqué.

- Que s'est-il passé ?

Elle soupire et détourne le regard.

- Ce n'est rien. Je me suis cognée.
- Tu es sûre ?
- Oui.
- Alors regarde-moi si tu es sûre de ce que tu dis.

Je l'observe, et je me sens de plus en plus inquiet pour elle. Mais que s'est-il passé pour qu'elle ait de telles blessures ?

Elle ne lève pas les yeux et je la vois serrer son pyjama.

Je soupire et me lève de la chaise.

- Bon, OK. Je vais te dire la vérité.

Je me stoppe et pose mes mains sur le dossier de la chaise.

Je me stoppe et pose mes mains sur le dossier de la chaise

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La journaliste de LondresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant