75 - Un diplôme mérité

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- Je vais maintenant appeler les élèves de la classe numéro 5, la classe de Monsieur Watson.

Les dix premiers élèves ont été appelés, dont moi. Lorsque c'est mon tour, je m'avance vers le podium, montre les marches et je me mets face au principal qui me remet mon diplôme.

Je parle dans le micro qu'on m'a donné et j'ai tenu à exprimer toute ma reconnaissance.

- Bonjour, je m'appelle Irène Baker, étudiante en deuxième année de master aujourd'hui, je suis fière de recevoir mon diplôme, sous les yeux très fiers de mes amies, Camille Leroy, Amandine Snively, ainsi que de mes acteurs préférés, Benedict Cumberbatch et Thomas William Hiddleston qui sont parmi nous aujourd'hui. Un tonnerre d'applaudissements pour lui, s'il vous plaît !

Tout le monde applaudit les deux acteurs, surpris, mais esquissant un grand sourire sur leurs lèvres.

- Je suis heureuse d'avoir pu concrétiser les études que j'ai toujours voulu faire, ces études de journalisme que j'ai tant rêvées. Et j'ai le plaisir de vous annoncer que mon rêve est en train de se réaliser et que je suis aux portes de la réalité.

Tout le monde m'applaudit et tout le monde m'acclame. Je souris, toute gênée et je sens que les larmes vont couler parce que je commence à parler de mon passé.

- Mes parents ne m'ont jamais soutenue, la preuve, ils ne sont même pas venus aujourd'hui. Ils n'ont pas cru en moi et m'ont toujours rabaissée. Ils ont pensé que j'allais rater, mais aujourd'hui, ils se sont trompés. Et justement, j'ai un message pour eux : vous, qui avez cru que je ne réussirais jamais mes rêves, sachez qu'aujourd'hui, vous vous êtes trompés !

Je brandis mon diplôme et crie :

- Regardez maintenant ! Vous avez cru que j'allais rater, aujourd'hui, j'ai réussi !

Un deuxième tonnerre d'applaudissements éclate et je souris, toute émue. Les larmes commencent à couler. Ça y est, je suis prête à dire au revoir.

- J'ai aimé passer ces années dans cette université, Monsieur le principal. Je vous remercie de m'avoir acceptée à l'université d'Oxford dès la première année. J'essaie de me retenir de pleurer, parce que rien qu'à l'idée de me dire que je vais quitter cette école, me rend... me rend juste heureuse.

Les larmes continuent de couler et j'essaie de les retirer le plus possible. C'est vrai que le moment déchirant est arrivé. Ce moment de dire adieu à l'université qui m'a acceptée.

Je ne veux pas encore réaliser que c'est le moment de dire au revoir. C'était juste trop tôt pour se le dire.

- Excusez-moi, je...

Je croise le regard de Tom, surpris et je me rends compte que je ne peux plus retenir mes larmes plus longtemps.

Je cache mes yeux et j'éclate en sanglots. C'est ça l'inconvénient d'être hypersensible, c'est de ressentir davantage les sentiments.

J'aurais voulu ne pas pleurer aujourd'hui, en ce jour heureux, mais je commence à me souvenir de tous ces merveilleux moments que j'ai passés dans cette université, depuis le jour où j'ai rencontré Tom.

PDV Tom

Je suis heureux pour Irène. Aujourd'hui, elle a su faire ses preuves et elle peut enfin se libérer de tout ce qu'elle a vécu.

Je suis si fière d'elle.

Pour la rassurer, je cours vers elle et monte sur le podium, accompagné de ses amies.

Je la serre dans mes bras et elle sanglote de bonheur.

- Tu as réussi, ma Irène, bravo.

- Irène, arrête, dit Camille, presque en train de pleurer.

La journaliste de LondresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant