Irène n'a pas eu une vie très joyeuse. Ayant vécu sous un climat familial toxique, elle quitte Paris, sa ville natale pour s'installer à Londres. Un endroit idéal pour cette dernière puisqu'elle y entreprend des études de journalisme.
Alors qu'elle...
Alors que Tom et moi sommes en train de dîner, je repense au câlin du prof. Embarrassée par ce souvenir, je sens mes joues se chauffer et je détourne le regard.
PDV Tom
Je remarque qu'Irène rougit et essaie de se distraire de quelque chose. Je me demande pourquoi elle fait ça.
- Ça va Irène ?
- Euh... Oui, oui ça va.
Je lève un sourcil.
- Tu es sûre ?
- Oui, t'inquiètes.
- Tu rougis comme une tomate depuis tout à l'heure.
Elle reste silencieuse, mais en rigole.
- Ouh... Je crois qu'il fait chaud, c'est pour ça, dit-elle en s'éventant le visage avec sa main.
- Mais j'ai laissé la fenêtre ouverte.
- Ah... Je ne sais pas alors...
- Quelqu'un t'a gênée ou quoi ?
Irène me regarde avant de soupirer.
- La vérité, c'est que oui.
Je soupire.
- Raconte-moi.
- Tu vois, le prof, Alexander.
- Oui ?
- Ce matin, il m'a demandé de rendre son devoir et je ne l'ai pas fait
- Il t'a dit quoi ?
- Au début, il a été super méchant avec moi, en plus.
- Pourquoi ?
- Il m'a humilié devant toute la classe et après j'ai dû lui expliquer pourquoi je n'avais pas écrit l'article.
- Je lui ai parlé des problèmes familiaux que j'ai eus cette semaine et il m'a consolé.
Je stresse un peu.
- Comment ?
- En me faisant un câlin.
Mes yeux s'écarquillèrent.
- Pardon ?
PDV Irène
Tom écarquille les yeux, ce qui me fait stresser.
- T... Tom ! Je... Je !
- Comment il peut faire une chose pareille ? C'est un prof, non ?
- Tom... Calme-toi.
- Comment je pourrais me calmer ? dit-il, froidement. C'est considéré comme de l'attouchement, ça !
Je ne dis rien car je ne sais pas quoi répondre.
- Et tu t'es laissée faire.
- Non ! Je l'ai repoussé juste après ! Même moi, j'ai trouvé ça chelou !
Tom soupire, stressé. Je ne voulais pas le voir comme ça. Il s'inquiète pour moi et j'ai failli m'énerver une seconde fois.
Sauf qu'il a raison.
Je me lève de table et m'approche de lui. Il est toujours silencieux et détourne le regard. Je prends sa main, dont le poing était sur ses lèvres quelques secondes auparavant et enlace ses doigts.
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