La journaliste de Londres

66 - Loki ?!

~Ellipse~

(Le mardi suivant...)

PDV Tom

Il y a quelques jours, j'étais invité à visiter un hôpital pour enfants, déguisé en Loki, accompagné de tout le casting de Marvel.

J'ai bien sûr accepté l'invitation et me suis rendu, une fois m'avoir été habillé en costume de Loki.

· Hôpital pour enfants ·

Nous entrons dans une salle où tous les enfants nous attendaient. Lorsqu'ils nous ont vu, ils ont tous applaudi. Presque tous les enfants étaient enchantés à l'idée de me revoir.

- Oh ! Loki ! cria un garçon.

Je fais mon célèbre sourire malicieux et ils ont tous applaudi, mais j'ai eu du mal à être sérieux, car au lieu de rester dans mon rôle, j'étais très heureux pour eux.

Ils vont vivre une journée remplie de rebondissements, en compagnie de notre magnifique casting. Tout le monde a joué le jeu et s'est ramené avec leurs costumes de super-héros ou de vilains.

Alors que je suis assis sur le lit d'un petit garçon, il prend une mèche mes cheveux et me demande innocemment :

- Ce sont vos vrais cheveux, Loki ?

- Bien sûr, ce sont mes vrais cheveux, dis-je, en souriant.

- Vous avez les cheveux noirs dans la vraie vie ?

- Plutôt blonds et bruns mais j'ai fait une coloration.

- Oh !

Il applaudit, ce qui me fit sourire. Mon frère d'une autre mère étant venu avec son marteau, je profite de l'instant qu'il est avec un autre enfant pour le lui piquer.

Les enfants ont ri lorsque je lui ai pris.

- Oh ! Vous avez réussi à le porter ! crie une petite fille.

- Je pensais que seuls les gens dignes pouvaient le porter ! remarque un autre garçon.

- Tout le monde peut être digne, les enfants, même vous, vous êtes dignes de le porter.

Je soulève le marteau et les enfants applaudissent à tout rompre. J'ai esquissé un grand sourire et Chris, habillé en Thor, vient vers moi, énervé.

- Je cherchais mon marteau, Loki !

- Désolé mon frère, mais désormais, je suis digne également.

- Rends-moi mon marteau !

- Pas si tu m'attrapes, dis-je en souriant.

Je cours avec le marteau dans toute la salle et Chris se lance à ma poursuite, sous les rires de tous les enfants, du personnel de santé et du casting, amusés.

Les enfants rient aux éclats, j'étais clairement un enfant qui s'amusait dans un corps d'adulte.

Dommage qu'Irène n'est pas là pour me voir ainsi.

Dans ma course, j'ai sans le faire exprès heurté une petite fille et je suis tombé par terre, avec elle. Elle se frotte la jambe en disant un simple : « Aie. »

Elle me regarde, les larmes aux yeux.

- Oh, pardon, je suis désolé... Est-ce que tu vas bien ?

J'ai fait une grosse connerie. Je me sentais bête et coupable, sous les regards inquiets des soignants et du casting qui accourut à nous.

- Elle va bien ?

- Je... Je ne sais pas...

Je l'ai regardé, inquiet et une larme commence à couler de sa joue. Les infirmières arrivent et commencent à soigner sa blessure.