68 - Ma décision

195 17 26
                                    

~Ellipse~

(Le samedi suivant...)

(10h28)

Tom et moi sommes restés à la maison et avions débuté la journée en faisant notre sport. Alors en train de boire un verre d'eau après la séance, on sonna à la porte.

- Je vais ouvrir.

- Qui est là, un samedi matin ?

- Je ne sais pas, mais c'est peut-être important.

- Pas faux.

PDV Tom

Je suis tout aussi intrigué qu'Irène. Mais qui peut venir un samedi matin, de bonne heure ? Je décide d'aller voir. J'ouvre la porte et suis surpris de voir ma patronne avec deux personnes.

- Bonjour, Thomas.

- Naomie ?

- Voici les parents d'Irène, Gabriel et Jeanne Baker.

Je les regarde, ils ne sont pas très accueillants, dis donc. Je me souviens alors de la dispute qu'Irène a eue avec eux, quelques jours avant son anniversaire.

Le père pose un pied dans la maison, sans me demander la permission et sa mère suit derrière.

Je ne suis pas du tout rassuré à l'idée de ces retrouvailles. Irène pose son verre sur la table et les regarde, méfiante.

PDV Irène

Je ne voulais pas du tout revoir mes parents. Pourquoi sont-ils venus ? Je me suis longtemps demandé ce qui les avait poussés à me rendre visite après tant d'années.

Et surtout, comment connaissaient-ils l'endroit où je vivais ?

- Te voilà, connard, dis-je avec mépris.

Mon père s'approche vers moi et me gifle. Le silence se pèse dans le salon et Miss Adams et Tom sont deux choqués. Je touche ma joue, le regard braqué sur lui.

- J'ai fait quoi pour que tu me frappes, toi ?

- Depuis quand tu parles avec ce ton ?

- Je parle comme je veux, d'accord ?

- Tu es toujours sous ma responsabilité, jeune fille !

- Ça fait des années que j'ai atteint la majorité, donc je n'ai plus besoin de ton autorisation pour faire ce que je veux.

Il me prend par le col et nous nous regardons sans flancher.

- Tu sais répondre que par la violence, Gabriel ? Bravo. Quelle maturité.

- Continue, et ce ne sera pas une claque que tu vas te prendre.

Tom s'avance vers nous et me sépare de mon père.

- Ça suffit, maintenant.

- Vous êtes qui pour me dire ce que je dois faire ? De ce que je sache, vous n'êtes pas son père.

Je serre la main de Tom qui essaie de se calmer et en même temps, il lui répond.

- Je suis un acteur, certes, mais je reste son patron. Au moins, je ne restreins pas sa liberté contrairement à vous.

- Vous êtes son patron, vous ? Ne me faites pas rire. Vous n'êtes qu'un déchet à côté d'elle.

Je m'avance vers lui, vraiment énervée.

- Répète ce que tu as dit ?!

- Je ne t'ai rien demandé !

- Tu mérites vraiment des baffes, toi.

La journaliste de LondresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant