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11 juin 2021

  Comme promis, je me suis rendue au stade après les cours pour voir Kai. Il est 15 heures 40, je suis restée plus longtemps avec Julien et Morgane ce soir étant donné que c'était le dernier jour.

  Je me suis garée devant le grand bâtiment puis je suis entrée à l'accueil. Génial, c'est Walter qui gère l'accueil aujourd'hui !

  — Bonjour, mademoiselle Wagner ! Vous aviez rendez-vous avez Monsieur Löw ?

  — Non, je viens faire un petit coucou à Kai pour son anniversaire. Je peux ?

  — Je vous donne mon autorisation. D'ailleurs, c'est officiel, je vais suivre l'euro avec l'équipe !

  — Oh, c'est une superbe nouvelle ! Mais qui tiendra l'accueil ?

  — J'ai formé une dame il n'y a pas longtemps et du coup, c'est elle qui gérera l'accueil avec une de mes collègues.

  — C'est génial !

  J'ai regardé l'heure sur ma montre, il est déjà 15 heures 50, je devrai peut-être me dépêcher si je veux voir un peu l'entraînement !

  — J'y vais, comme ça je verrai la fin de l'entraînement ! A tout à l'heure.

  — Profitez-bien !

  J'ai suivi le même chemin que d'habitude jusqu'au stade. J'ai eu un petit moment d'hésitation entre descendre pour rejoindre le coach ou rester en haut, incognito. J'ai pris la première option.

  Arrivée en bas, je me suis placée à côté de Joachim, qui lui-même est au bord du terrain.

  — Bonjour, monsieur.

  Il a sursauté.

  — Oh, je ne vous avez pas vue ! Qu'est-ce qui vous emmène ?

  — On m'a informée que c'était l'anniversaire d'Havertz alors j'ai tenu à le lui souhaiter en personne !

  — C'est sympa ! Il reste huit minutes avant la fin de l'entraînement, tu peux aller t'asseoir, si tu veux. Ou tu peux rester avec le super coach de l'équipe allemande de football !

  — Je vais rester avec vous, Monsieur Löw.

  Finalement, j'ai commencé à m'ennuyer au bout de deux minutes alors je suis partie m'asseoir dans les tribunes. Il y avait un remplaçant en attente alors je suis partie vers lui. Il semblait profondément s'ennuyer.

  — Salut, je peux m'asseoir là ?

  Le footballeur m'a regardée avant de sourire et d'hocher la tête positivement.

  — Je m'appelle Clara.

  — Je suis Julian Draxler, enchanté.

  — En fait, je vais être journaliste pendant toute la durée de l'euro mais je me présenterai à tout le monde à l'hôtel.

  — Oh, c'est super ! Je peux te tutoyer ?

  — Oui, pas de souci. Je peux le faire aussi ?

  — Evidemment !

  Nous nous sommes souris mutuellement puis nous nous concentrés sur le match en cours.

  — Tu t'y connais en foot ? me demanda Julian.

  — Pas vraiment...

  — Tu sais ce qu'il vient de faire Kehrer, là ?

  — Non, je n'en ai aucune idée.

  — Un corner.

  — C'est quoi ?

  — C'est quand un joueur envoie le ballon derrière la ligne de but de sa propre équipe.

  — Ah oui, le coup dur.

  — C'est clair !

  Au football, ils utilisent trop de mots pour qualifier les trucs. Du genre, c'est quoi un penalty ?

  On a été coupé dans notre conversation par Joachim qui a sifflé pour signaler la fin du match. Tous les garçons ont marché jusqu'aux tribunes pour prendre leur gourde puis Draxler s'est levé pour aller voir ses copains. Je me suis levée à mon tour pour aller voir Kai.

  — Bon anniversaire ! m'exclamai-je en arrivant à quelques mètres de lui.

  Il m'a sourie mais il n'a pas eu le temps de prendre la parole car un des joueurs s'est approché de moi.

  — Oh, salut, t'es qui ? me demanda-t-il.

  — Oh, ne t'en fais pas, Brandt, tu sauras bientôt qui c'est ! intervint Löw.

  Et oui, il faut faire durer le suspens jusqu'au départ à l'hôtel ! Kai a tout de même dépassé son coéquipier pour me rejoindre.

  — J'avoue que, contrairement à ce que j'ai dit dans mes messages, je suis super heureux de te voir.

   — Ecoute, si je peux faire plaisir ! Maintenant que je t'ai vu, je vais pouvoir y aller !

  — Déjà ?

  — Oui, profite avec ton équipe !

  — Merci d'être passée, bonne fin de journée.

  J'ai vu qu'il a eu un petit moment d'hésitation avant de venir déposer un baiser sur mon front.

  — Tu sens très bon ! commenta -t-il.

  C'est un des meilleurs compliments que l'on puisse me faire.

  J'ai décidé d'aller voir Draxler pour les saluer, il est en grande discussion avec quelqu'un de l'équipe.

  — Oh, Clara, voici Thilo Kehrer et Thilo, voici Clara !

  — Bravo pour ton penalty ! dis-je.

  — C'était un corner... me chuchota Julian avec le plus de discrétion possible.

  — Ton corner, plutôt, me corrigeai-je.

  — Euh... Merci, je suppose.

  Après ça, je suis partie saluer le manager, j'ai fait un signe de main aux autres avant de remonter tous les gradins.

Publié le 03/04/22

𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐇 - 𝐊𝐀𝐈 𝐇𝐀𝐕𝐄𝐑𝐓𝐙Où les histoires vivent. Découvrez maintenant