𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐇 - 𝐊𝐀𝐈 𝐇𝐀𝐕𝐄𝐑𝐓𝐙

25

9 juillet 2021

Aujourd'hui, c'est vendredi ! J'ai rédigé tout mon rapport de stage et c'est aujourd'hui que je vais le déposer à ma professeure principale. Les élèves de la classe ainsi que moi-même nous retrouvons à l'école à 10 heures. Notre prof va récupérer nos rapport de stage, nous parler un peu et aux alentours de 11 heures, je serai en grande vacances ! Enfin, je vais pouvoir bronzer tranquillement au bord de la piscine de Daphné sans me soucier des devoirs et des contrôles. En parlant d'elle, nous allons passer l'après-midi ensemble, au bord de sa piscine ! Il fait beau aujourd'hui alors c'est le bon moment pour en profiter !

Il est 9 heures et demie, Julien, Morgane et moi nous rejoignons un peu plus tôt étant donné que ça fait longtemps qu'on n'a pas papoté tous les trois. Je pense qu'on a pas mal de trucs à sa raconter !

Concernant les vacances, j'ai les dates ! Je vais te les partager pour ne pas oublier, t'es un bon rappel ! Du 17 juillet au 24 juillet, c'est Aix-la-Chapelle, Madrid du 24 au 31 – on prendra l'avion à Aix-la-Chapelle directement –, du 2 au 9 août, c'est Paris et du 11 au 15 août, c'est Rio de Janeiro. On reste seulement quatre jours au Brésil car les garçons ont d'autre vacances de prévues après.

(...)

Je viens d'arriver dans le parc qui se trouve à quelques mètres de l'école de journalisme, c'est là que je rejoins mes deux amis. En parlant d'eux, voilà Morgane qui arrive. Morgane est très ponctuelle. Elle m'a sourie avant de me prendre dans ses bras, je n'ai pas hésité à faire la même chose !

— Tu m'as trop manquée ! s'exclama-t-elle. J'ai vu dans ta story Instagram des photos de toi et des joueurs, t'avais pas l'air de t'ennuyer !

Nous nous sommes assises sur un banc puis nous avons commencé à parler toutes les deux.

— Oh non, c'était super cool ! Et toi ?

— C'était long, je commençais vers 8 heures, je finissais vers 17 heures. J'écrivais des articles par-ci par-là... Mais c'était cool d'écrire pour le Journal de l'Allemagne du Sud*. L'ami de mon père était très sympa avec moi. Un mois, c'était juste assez. Imagine si on avait eu trois mois de stages, ça aurait été interminable. Au bout de deux semaines déjà c'était interminable !

— On remarque de suite que ton stage t'as plu, que t'es épanouie en écrivant des articles pour ce journal !

— J'avoue que j'abuse parce qu'en vrai, c'était incroyable d'écrire pour un aussi grand journal, déclara Morgane en rigolant. Passons ! Raconte-moi ton expérience à toi !

— Je ne pouvais pas rêver mieux comme stage ! J'espère que j'ai été une bonne stagiaire et que mes interviews ont été réussies !

Un petit vent frais commence à s'installer.

— Sache que je n'en doute pas une seconde !

J'ai attrapé la veste en jean que j'ai mis dans mon sac puis je l'ai enfilée.

— Les joueurs m'ont proposée d'aller au Brésil avec eux ! repris-je.

— Sérieux ? Genre il y aura qui ?

— Thilo Kehrer, Kai alias l'amour de ma vie-

— Pardon ? demanda mon amie en me coupant la parole.

— Je crois bien que j'ai un petit-ami !

— Félicitation ! J'espère que tu seras heureuse avec lui parce que tu mérite quelqu'un de bien.

Sa dernière phrase m'a touchée, je l'avoue.

— C'est bon, tu peux reprendre, on en reparle après, fit-elle en m'adressant un clin d'œil.

— Leroy Sané, Julian Draxler, Julian Brandt et leur petites-amies respectives pour que je ne sois pas la seule fille.

— Oh, ils ont pensé à toi en plus ! Ils sont trop mignons ! Et donc, parle-moi de Kai.

— Tu veux que je te dise quoi ? Il est grand, très grand. Il fait un mètre 90, je ne mesure qu'un mètre 70 ! Il a un beau sourire, très beau sourire. Il est trop mignon quand il joue au foot, il est trop gentil. Genre parfait, quoi.

— Ah oui, t'es bien amoureuse ! Je remercie très fort Cupidon !

J'ai regardé l'heure sur ma montre pour qu'on arrive à l'heure dans notre salle de cours. Il est 10 heures moins dix, Julien n'est toujours pas dans le coin, c'est étrange.

— Je commence à m'inquiéter, je sais que Julien n'est pas très ponctuel en temps normal mais il a quand même vingt minutes de retard ! dis-je en commençant à m'inquiéter.

— Appelle-le, me suggéra Morgane.

J'ai composé son numéro puis j'ai mis en haut-parleur pour que mon amie puisse aussi entendre. C'est après quelques sonneries qu'il a répondu.

— T'es où ? demandai-je.

— Bonjour, je vais très bien, merci.

— Sérieux, t'as vingt minutes de retard ! Qu'est ce qu'il se passe ? T'as rien de grave ?

Soudain, Julien s'est mis à bailler.

— Mon réveil n'a pas sonné. J'ai quitté mon lit depuis vingt minutes seulement, je vais partir bientôt de chez moi.

C'est bon, je suis rassurée !

— Super, à tout à l'heure ! prononçai-je avant de raccrocher et de rejoindre notre salle de classe avec Morgane.

Publie le 11/05/22

*« Süddeutsche Zeitung » en Allemagne