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15 août 2021

Ils se sont tous les trois dirigés vers la fameuse attraction et moi, je suis partie à la recherche d'un banc. J'ai réussi à prendre le dernier libre. Ils attendent que leur tour arrive. Même en regardant la cabine tomber d'un coup, ça me donne des frissons. J'ai allumé mon appareil photo et je les ai pris en photo avant leur entrée dans la fameuse attraction. Kai n'a pas l'air rassuré tout compte fait. Il est quand même monté à l'intérieur. Il s'est assis à côté de Leroy et d'un inconnu, visiblement. Un monsieur est passé pour vérifier que les ceintures étaient bien attachées et ils ont commencé à monter. Je ne sais vraiment pas comment ils font pour rester calmes.

Ils viennent d'arriver en haut, ça fait au moins cinq minutes. C'est bizarre que ça ne descende pas. Candice à l'air de faire de son mieux pour ne pas regarder le sol. Les deux footballeurs n'en mènent pas larges non plus.

En attendant, comme je commençais à m'ennuyer un peu, j'ai décidé de partir sur le stand juste en face me chercher une barba-à-papa. La file d'attente est un peu longue mais ce n'est pas grave, j'ai tout mon temps. J'ai pris tous les sacs avec moi pour éviter d'être à l'origine d'un vol.

— L'attraction restera pendant une courte durée en hauteur. Promis, elle descend dans moins de vingt minutes. Sinon, on ira chercher les hélicos ! informa le responsable de l'attraction à l'aide d'un micro.

Je ne stressais pas jusqu'à présent mais là, une petite boule commence à se créer dans mon ventre. Candice est littéralement à deux doigts du malaise d'après ce que je vois.

Après avoir acheté ma barbe-à-papa, j'ai retrouvé mon banc. J'ai dirigé mon regard vers l'attraction pour regarder mon copain et mes amis bloqués en hauteur.

— Si on ne se revoie pas, sache que je t'aime, Clara ! cria une voix depuis le manège.

Cette voix, je la reconnaîtrai parmi une centaine : c'est celle de Kai. Tous les regards se sont tournés vers moi tandis que mes joues sont devenues rouges. J'ai osé regarder en haut de l'attraction.

— Je t'aime aussi, mon chéri ! m'écriai-je.

Kai m'a envoyé un bisou volant que j'ai attrapé avant de le fourrer dans ma poche.

Une dame âgée – une soixantaine d'année – s'est assise à l'extrémité du banc où je suis.

— Mes deux petits-fils sont là-haut, aussi. J'espère qu'ils vont se dépêcher de les faire descendre !

— Je l'espère aussi ! Je suis bien contente de n'être pas montée dedans !

— Ah ça, je ne vous le fait pas dire ! Je n'aimerai pas me retrouver coincée aussi haut !

Nous sommes restées discuter un peu, elle paraît vraiment gentille. Ils sont bloqués en haut depuis dix minutes, ça commence à être un peu long.

— C'est bon, on va pouvoir remettre l'attraction en route ! s'exclama le responsable du manège. On vous fait descendre dans 3, le forain a marqué une pause d'une seconde. 2... 1... 0 !

Le manège est descendu à une vitesse accélérée. La mamie et moi sommes parties au pied de l'attraction pour rejoindre nos groupes respectifs.

— Bonne fin de journée, madame ! m'exclamai-je à la mamie avant de retrouver mes amis à travers la foule qui vient de descendre.

— A vous aussi ! s'exclama-t-elle à mon égard.

Dès que j'ai vu Kai, j'ai couru dans ses bras. Je me suis beaucoup inquiétée.

— Je suis contente que t'ailles bien, lui chuchotai-je durant notre câlin.

J'ai quitté son étreinte pour prendre Leroy et Candice dans mes bras.

— Vous aussi, je suis contente que vous alliez bien !

— Ne t'inquiète pas, on n'allait pas rester éternellement en haut ! s'exclama Leroy en rigolant. Mais j'avoue que je n'étais pas très rassuré de me retrouver en haut.

— Ah ça, je ne te le fais pas dire ! renchérit sa copine.

— Vous méritez bien une barbe-à-papa, désormais ! m'exclamai-je.

— Tu as totalement raison ! reprit Candice.

Je leur ai rendu leurs sacs et nous sommes partis au stand. Je n'ai rien pris étant donné que j'ai déjà eu ma sucrerie.

(...)

— Il est déjà 18 heures, Candice et moi on va rentrer, fit Leroy en regardant l'heure sur son téléphone.

— Ouais, n'oubliez pas vos valises chez moi !

— En effet, on vous suit ! s'exclama Candice.

Nous sommes arrivés à mon appart en dix minutes à peine et cette fois, Leroy et Kai ont tenus à emprunter les escaliers. Candice et moi, bien trop essoufflées par la marche que nous venons de faire sous ce soleil, avons opté pour l'ascenseur.

— Les premiers qui arrivent en haut gagnent ! s'exclama Kai.

— OK, répliquai-je.

Candice a appuyé sur le bouton pour que l'ascenseur descende, je suis sûre que les garçons se font un petit sprint. L'ascenseur est arrivé rapidement pour mon plus grand bonheur puis nous sommes montés à l'intérieur. En quelques secondes, nous étions déjà à mon étage. Verdict : on est là avant les garçons. Candice et moi nous sommes inventées une sorte de tcheck puis les garçons sont arrivés, tout essoufflés.

— On est arrivées avant vous ! dis-je en improvisant une danse de la joie avec Candice.

— C'est parce que je me suis tordu la cheville, se plaignit Kai en attrapant sa cheville.

— Mais oui, il s'est viandé à cause de mon lacet de chaussures.

— Vraiment, il va falloir que je t'apprenne à faire tes lacets, Leroy, fit sa copine.

— On n'avait pas le temps, on était dans le feu de l'action, reprit Leroy.

— Ma cheville n'a même pas eu le temps de reprendre ses esprits, je souffre.

J'ai tourné mes clés dans la serrure puis tout le monde est entré. Casper dormait sur la valise de Kai avant qu'on vienne le déranger et qu'il parte dans ma chambre. Mon copain s'est direct posé dans le canapé tandis que moi, j'ai été lui chercher une poche de glace pour appliquer dessus.

— Miskine, marmonna Leroy.

— Je t'ai entendu, chuchota Kai à l'égard de son coéquipier.

Candice et moi avons lâché un petit rire face à la situation.

Publié le 04/06/22

𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐇 - 𝐊𝐀𝐈 𝐇𝐀𝐕𝐄𝐑𝐓𝐙Où les histoires vivent. Découvrez maintenant