𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐇 - 𝐊𝐀𝐈 𝐇𝐀𝐕𝐄𝐑𝐓𝐙

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18 mai 2021

  Aujourd'hui, c'est mardi. Je n'ai cours que le matin et ensuite, j'ai toute l'après-midi pour me consacrer à d'autres activités. Ce matin, j'ai eu deux heures de sciences économiques et sociales et deux heures d'histoire puis je suis partie manger au Mc Donald's avec Julien et Morgane. Après ça, Julien est rentré chez lui puis Morgane et moi-même sommes parties faire un peu de shopping. Je n'ai pas acheté grand-chose : un jean et une robe.

  Vers 17 heures, je suis rentrée chez moi et quelques minutes après, j'ai reçu un appel d'un numéro inconnu. J'ai hésité à décrocher mais ça concerne peut-être mon stage alors c'est quand même mieux que je réponde !

  — Madame Wagner ? fit une voix masculine.

  — Oui, c'est bien moi.

  — Nous nous sommes eu au téléphone la dernière fois au sujet de votre stage.

  Heureusement que j'ai décroché ! Je suis trop contente !

  — En effet ! répondis-je avec enthousiasme.

  — Monsieur Löw aimerai vous rencontrer. Etes-vous disponible demain, vers 16 heures ?

  — En fait, ça risque d'être un peu compliqué étant donné que j'ai cours. Est-ce que ça vous conviendrai vers 18 heures un quart ? Ou 9 heures ?

  Le mercredi, je commence à 10 heures et je finis à 18 heures alors là, c'est toute une organisation.

  — C'est bon pour 9 heures ! De toute façon, l'entretien durera une demi-heure maximum, je pense.

  — Oh, c'est génial ! Merci beaucoup, à demain.

  J'attends avec impatience de le rencontrer et j'espère vraiment que ça va bien se passer. De toute façon, je pense qu'il n'y aurait pas de raison à ce que le contraire arrive.

  Suite à cette nouvelle, j'ai décidé d'appeler maman et papa en appel vidéo.

  — Coucou, ma puce ! Comment ça va ? demanda maman.

  — Je vais super bien, et vous ?

  — Très, très bien, ça nous fait plaisir de t'avoir au téléphone ! s'exclama papa.

  — J'ai deux bonnes nouvelles à vous annoncer !

  — Nous t'écoutons ! fit papa.

  — Tout d'abord, j'ai revu notre ancien voisin, quand on habitait encore à Aix-la-Chapelle.

  — Celui de ton âge ? continua maman.

  — Oui, Kai.

  — Oh c'est super ! Comment ça se fait ? demanda papa.

  — Il m'a appelée dans la rue, je ne l'ai pas directement reconnu mais ça m'est revenue après. Et la seconde nouvelle...

  — Vas-y, ordonna gentiment maman.

  — Je rencontre Joachim Löw demain !

  — On est tellement fier de toi, Clara ! s'écria papa.

  La silhouette d'Elias est arrivée derrière maman et papa.

  — Oh, salut, Clara.

  — Coucou, petit frère !

  — Ta sœur rencontre Löw demain ! annonça papa à mon frère.

  — Sérieux ? Tu n'es probablement pas ma sœur pour rien ! Je suis trop fier de toi.

  — Moi aussi, je suis fière de moi.

  On a parlé encore un peu puis j'ai raccroché. J'ai prévenu Morgane, Julien et Daphné. Je laisserai la surprise à Kai, il me verra sûrement là-bas étant donné que son équipe et lui sont en entraînement ici pour l'instant. Il m'a dit que le mercredi, ses entraînements sont de 9 heures un quart à midi.

19 mai 2021

  C'est le grand jour ! Je suis debout depuis qu'il est 7 heures. Plus l'heure de l'entretien approche, plus je stresse. J'ai pris ma douche, j'ai mis une jupe en jean noir et un pull marron avec des bottines marron. J'ai remonté mes cheveux en chignon, j'ai pris ma veste en jean noire, j'ai mis deux colliers et des boucles d'oreilles, du mascara puis j'ai fini par me parfumer. Je pense que je suis prête à y aller !

  J'ai conduit jusqu'à l'adresse que l'on m'a envoyée, j'ai cinq minutes d'avance. Je me suis recoiffée une dernière fois et je suis sortie de voitures. Je suis devant un grand bâtiment. On ne distingue pas directement qu'il y a un stade derrière. J'ai franchi la porte d'entrée et je suis arrivée à l'accueil. Un homme d'une quarantaine d'années était assis derrière un bureau, en train de pianoter sur un ordinateur. J'ai avancé jusqu'à son bureau. Il n'y a personne à part lui et moi, il est tôt en même temps.

  — Bonjour, j'ai un rendez-vous avec Monsieur Löw, annonçai-je.

  — C'est vous que j'ai eu au téléphone ? Clara Wagner, c'est ça ?

  — Oui, c'est bien moi.

  — Je pense que Monsieur Löw vous attend déjà dans son bureau. Je ne peux pas laisser l'accueil sans surveillance alors je ne vais pas pouvoir vous accompagner.

  — Pas de souci.

  — Alors, vous avez un couloir juste derrière vous, vous allez jusqu'à la troisième porte à votre droite. Vous toquez et normalement, il vous ouvrira.

  — Super, merci. A tout à l'heure !

  Il m'a sourie puis j'ai fait de même. Je stresse beaucoup, beaucoup, beaucoup. Et je n'exagère même pas !

  Arrivée à la troisième porte à ma droite, j'ai pris une grande inspiration, j'ai regardé l'heure sur ma montre, il est 9 heures tout pile. J'ai toqué.

Publié le 20/03/22