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15 août 2021

Il est 16 heures, mon avion est dans une heure. Thilo, Riley, Saphia et Draxler sont déjà partis il y a une demi-heure, ils ont pris l'avion pour Paris. Brandt a pris celui pour Dortmund. Kai rentre avec moi à Munich. Leroy et Candice prennent aussi l'avion pour Munich. Je suis épuisée, j'ai qu'une envie : dormir.

(...)

L'avion vient de décoller, plus que 11 heures 20 avant d'arriver à destination ! Je suis à côté du hublot, juste à côté de Kai. J'ai posé ma tête sur son épaule puis je me suis endormie.

(...)

J'ai ouvert lentement les yeux. Je suis éblouie par la lumière du jour. J'ai relevé ma tête de l'épaule de mon copain.

— J'ai dormi combien de temps ?

— Six heures, tu devais être vraiment fatiguée !

— Je ne te le fais pas dire ! T'as fait quoi en attendant ?

— J'ai dormi, ça doit faire une bonne demi-heure que je suis réveillé.

— J'ai le Jungle Speed dans mon sac, on fait une petite partie avec Leroy et Candice ?

— C'est que ma copine a pensé à tout !

— T'as vu comment elle gère !

Il s'est penché vers moi avant de m'embrasser. Des millions de papillons sont apparus dans mon ventre et un sourire s'est collé à mon visage. Les choses vont toutes seules dans notre couple, on n'a pas de dispute et j'ai totalement confiance en lui. Il est trop mignon. Une chose est sûre, je l'aime comme je n'ai jamais aimé quelqu'un.

(...)

Nous venons d'atterrir à Munich. Il est 9 heures 20. L'air allemand m'avait un peu manquée. J'ai trop hâte de revoir Casper ! On a nos valises en main, on vient de quitter l'aéroport.

— Le 15 août, c'est le jour de la fête foraine ! m'exclamai-je en remarquant la forte circulation aujourd'hui.

— Oh, mais oui ! On va faire un tour ? demanda Leroy.

— Pourquoi pas ! s'exclama Kai.

— Venez déposer vos valises à l'appart, on sera tranquille comme ça, suggérai-je.

On a donc emprunté le bus jusqu'à la rue où j'habite et nous avons pris l'ascenseur jusqu'à mon étage. J'avais la flemme de monter les escaliers avec toutes mes affaires alors qu'un ascenseur se présentait à moi !

Finalement, à 9 heures 50, on a atterrit chez mes parents pour récupérer mon petit chat et pour revoir mes parents, mon frère et ma sœur. On leur a raconté notre voyage, c'était sympa de les retrouver.

On a décidé de manger à l'appart avant d'aller à la fête foraine.

(...)

Il est 14 heures, Leroy, Candice, Kai et moi venons tous les quatre d'arriver à la fête foraine, il y a déjà pas mal de monde. Comme elle est juste à côté de chez moi, on a été à pied.

Je ne fais jamais les attractions à sensations, je déteste ça. On a commencé notre après-midi en faisant les auto-tamponneuses. Je me suis mise dans une petite « voiture » avec Candice. C'est vraiment mon attraction préférée de fête foraine !

Après ça, Kai m'a suppliée de faire le train fantôme avec lui alors, je n'ai eu d'autres choix que d'accepter. C'est loin d'être l'attraction que j'aime le plus mais ce n'est pas la pire. Il y en a certaines où je me demande comment les gens peuvent avoir envie de monter dedans, vraiment.

Pendant toute la durée du train fantôme, j'étais sur les genoux de Kai. Quand un danger était du côté gauche, on bougeait vers le côté opposé et inversement. Je ne pensais pas que mon copain était autant une poule mouillée ! A la fin, quand un clown est sorti de nulle part, il a même lâché un petit cri de peur ! C'était hilarant.

On vient tout juste de sortir du manège, ça fait bizarre de retrouver la lumière du jour après avoir passé plus de dix minutes dans le noir. Leroy et Candice sont toujours dedans.

— T'es vraiment une fillette, Havertz, déclarai-je.

— T'es sexiste, Wagner ?

— N'importe quoi. Mais ton petit cri était trop mignon. Le même qu'un enfant de trois ans !

— C'est ça, moque-toi. J'aurais aimé t'y voir à ma place.

— J'étais sur tes genoux alors crois-moi que j'ai vu la même chose que toi.

— T'étais plus occupée à te cacher les yeux avec mon bras.

— Chut.

Oui, je suis extrêmement peureuse. J'ai préféré fermer les yeux plutôt que d'affronter les gens bizarres qui résident dans le manège. Je n'ai pas envie de faire des cauchemars !

— Je plaisante, je t'aime, déclarai-je en guise d'excuse.

— Je te pardonne, mon poussin.

— Je ressemble à un poussin moi ?

— J'essaie d'être mignon, là ! Si c'est comme ça, je ne te pardonne pas.

J'ai soupiré avant de le prendre dans mes bras.

Leroy et Candice viennent de nous rejoindre.

— Est-ce que vous seriez capable de faire l'attraction qui se trouve là-bas ? demanda Leroy en pointant du doigt une attraction pas très loin.

C'est un genre de tuyau sur lequel il y a une grande cabine où on est attachés. Elle monte à une vitesse plutôt lente et arrivée en haut – vingt mètres de haut environ –, il y a une pause de dix secondes avant qu'elle redescende à fond. C'est hors de question que je monte là-dessus. Et qui plus est, j'ai le vertige.

— Ouais, firent Candice et Kai en même temps.

— C'est hors de question, dis-je.

Leroy m'a passée son sac et son téléphone puis Candice et mon copain ont fait pareil.

Publié le 01/06/22

𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐇 - 𝐊𝐀𝐈 𝐇𝐀𝐕𝐄𝐑𝐓𝐙Où les histoires vivent. Découvrez maintenant