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19 juin 2021

Je l'avoue, j'ai perdu contre Leroy. Ce n'est pas grave, je le vis super bien.

Pour l'instant, Thilo et Timo sont en train de s'affronter. Je suis assise avec Kai au bout du lit. J'ai ma tête sur son épaule.

— On va jouer contre Ronaldo, ce soir. Je ne suis pas prêt.

— Tu t'es super bien entrainé, tu vas l'écraser. Pas que lui d'ailleurs, toute l'équipe portugaise.

— Merci, je penserai à toi sur le terrain.

(...)

On vient de gagner contre le Portugal ! On a gagné quatre points contre deux seulement pour nos adversaires ! Je suis trop contente !

Elias

Je viens de te voir à la télé, ils ont fait un gros plan sur Löw et toi.

Je suis une star, c'est pour ça !

J'ai montré le message à Geoffrey et Tony.

— Oh, bravo ! s'exclama Tony.

Tous les supporters crient de joie dans les gradins pendant que les joueurs se prennent dans leurs bras et serrent la main de quelques joueurs portugais.

— Je savais que l'autre match contre la France était juste une mauvaise passe, dis-je aux deux caméramans.

— C'était sûr ! fit Geoffrey.

— Je vais attendre un peu avant de collecter mes interviews !

— Nous, on va devoir filmer tous les joueurs ! On se revoit après ! dit Tony.

Ils se sont avancés au bord du terrain puis je suis partie aux côtés du coach.

— Les joueurs ont été performants, ce soir, dis-je pour engager la conversation.

— Oui ! Je vais attendre un peu qu'il savoure leur victoire et j'irai les voir. Je savais qu'ils allaient réussir !

Deux minutes plus tard, tous les garçons de notre équipe ont quittés le terrain. Joachim les a rejoints aux vestiaires. Geoffrey et Tony sont revenus avec moi.

(...)

— J'ai faim, dis-je.

Je suis dans la chambre de Kai, avec lui. Nous sommes rentrés il y a dix minutes, il est 23 heures 20. Il m'a proposée de le rejoindre un peu, je retournerai après dans ma chambre.

— J'ai peut-être un truc pour toi, déclara-t-il en se tournant vers sa table de nuit.

Il a ouvert un des deux tiroirs et il en a sorti deux barres chocolatées Nesquik. Il m'en a passée une et il a gardé la deuxième pour lui. J'ai commencé à ouvrir l'emballage mais le problème, c'est que je n'arrive pas. Il est impossible. Comment Kai a réussi à l'ouvrir aussi facilement. J'y ai mis toutes mes forces mais rien à faire. Ce serait trop gênant que je lui demande de l'aide. Allez, tu vas y arriver !

— T'as l'air de galérer, je me trompe ?

— Oui, tu te trompe. C'est juste que j'aime bien prendre mon temps.

C'est l'excuse la moins crédible du monde. Il a piqué ma barre et il a ouvert l'emballage très rapidement. Il me l'a ensuite repassée.

— Merci, prononçai-je finalement. T'assure mon gars sûr !

J'ai pris une première bouchée de la barre chocolatée, elle est délicieuse ! Je valide à fond ! Je n'en avais jamais goûtée de cette marque. Mes parents n'achètent jamais ce genre de choses alors je n'ai pas l'habitude d'en manger mais j'en achèterai sûrement pour l'appartement.

— Ce n'est pas que je m'ennuie mais je suis un peu fatiguée, dis-je en me redressant pour m'asseoir en tailleur sur le lit.

— Je le suis aussi.

— Je vais retourner dans ma chambre, on se voit demain !

— Bonne nuit, Clara.

— Bonne nuit, Lukas.

Il m'a tendue son majeur.

— Pas très poli tout ça.

Il a soupiré avant de s'approcher de moi pour me déposer un bisou sur le front. D'ailleurs, ça a fait apparaître une multitude papillons dans mon ventre. Je crois qu'ils étaient déjà là quand j'étais petite mais j'avais oublié leur existence. Kai a toujours été quelqu'un de spécial à mes yeux. Quand j'étais petite, ce n'était pas qu'un simple voisin à mes yeux, il était tellement plus que ça. Maintenant, mes sentiments commencent à refaire surface, j'ai l'impression.

Publié le 23/04/22

𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐇 - 𝐊𝐀𝐈 𝐇𝐀𝐕𝐄𝐑𝐓𝐙Où les histoires vivent. Découvrez maintenant