𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐇 - 𝐊𝐀𝐈 𝐇𝐀𝐕𝐄𝐑𝐓𝐙

Bonus 1

  C'est un dimanche matin comme un autre ici. Kai et moi nous faisons réveiller à 8 heures par deux tornades. La première, du nom de Adrien, sort de sa chambre et ouvre la nôtre avant de se faufiler à l'intérieur et de s'allonger entre mon mari et moi. Sur son passage, il réveille la deuxième tornade, sa petite sœur, Chloé. Chloé est encore un bébé de six mois alors ses pleurs envahissent toute la maison. Adrien, qui a maintenant trois ans, fait genre de s'endormir entre nous deux pour qu'on ne se lève pas pour aller voir sa sœur. Ensuite, c'est au tour de Chelsea d'arriver dans la chambre et de s'allonger devant ma table de nuit pour que je la caresse.

  — T'inquiètes, je vais aller la voir, me chuchota mon mari en sortant du lit.

  — Merci, je t'aime.

Il a déposé un bisou sur mes lèvres avant de sortir de la chambre pour rejoindre celle de notre cadette.

— Berk, fit mon petit brun avec la tête de dégoût qu'il tire à chaque fois.

— Qu'est ce qu'il y a ?

— Arrêtez de vous faire des bisous, c'est berk.

— C'est la nature, dis-je en commençant à lui faire des chatouilles.

Il a commencé à rire. Son rire a le don de mettre de bonne humeur quiconque. Il a un sourire des plus adorables, un peu comme son père.

— Maman... arrête, ordonna-t-il en essayant de reprendre son souffle.

— D'accord.

J'ai ôté mes mains de son bidon et je l'ai laissé se redresser pour se rallonger sous les draps.

— On va déjeuner ? proposai-je.

— Oui, comme ça je vais voir papa !

— Mais tu l'as déjà vu y'a dix minutes à peine.

— C'est pas grave.

Je lui ai fait un petit bisou dans les cheveux avant de le laisser s'enfuir dans la cuisine. Je me suis levée à mon tour avant de donner plein de caresses à Chelsea. Encore une fois, j'ai dû aller faire un tour dans la chambre d'Adrien pour éteindre sa lumière.

  — Adrien, combien de fois je vais devoir te dire d'éteindre ta lumière quand tu quittes ta chambre ?

  — Désolé, maman.

  — Ce n'est pas des paroles que je veux, c'est des actes.

J'ai rejoint la cuisine, suivie par notre chien. Kai est en train de préparer un biberon pour Chloé tandis que celle-ci est assis sur son siège bébé. Adrien est assis sur l'îlot central avec un pain de mie tartiné au Nutella.

— Tu veux boire quoi ? demandai-je à mon fils en sortant une tasse.

— Un chocolat chaud !

J'ai préparé sa boisson.

— Ça va, mon cœur ? me questionna Kai en mettant le biberon dans le micro-onde.

— Tranquille. Je suis un peu fatiguée avec les petits mais je commence à avoir l'habitude.

— Promis, on fera une sieste à tour de rôle cet après-midi.

— Je ne rêve que de ça, mon chéri.

J'ai déposé un bisou sur ses lèvres avant qu'on divague à nos différentes occupations. On a fini par tous s'installer sur l'îlot central et déguster notre petit déjeuner.

— On fait quoi aujourd'hui ? nous interrogea Adrien.

— Rien. Hormis Mason et Daphné qui passent vers 16 heures, répondit mon mari.