𝕎𝕚𝕝𝕝 𝕐𝕠𝕦 𝔹𝕖 𝕋𝕙𝕖𝕣𝕖 ? [Bambam x Yoongi]

63 _ Yoongi

Aujourd'hui je ne travaille pas ; Seokjin m'a laissé deux jours de libre pour préparer mon retour au lycée.

La reprise des cours est toute proche et je ne sais pas encore si je vais pouvoir continuer à travailler tout en combinant les cours. Le châtain à dit qu'il était en pleine réflexion sur la question. Le planning va devoir être refait.

Si je continue à travailler, je le ferai surtout les week-ends, parce que le soir après les cours c'est faisable, mais compliqué.

J'ai passé la journée seul à l'appart à cogiter et à tourner en rond.

J'aimerai faire comprendre à Yoongi que je souhaite qu'on discute, sérieusement.

Je ne peux plus faire semblant d'ignorer que Yoongi m'évite d'une quelconque manière.

Me cache-t-il quelque chose ?

Pleins d'inquiétudes envahissent mon esprit depuis quelques jours et semblent y avoir élu domicile.

Alors qu'il ne devrait plus tarder avant de rentrer, l'appréhension monte en moi.

Je suis inquiet. De ce qu'il va arriver. Qu'il s'agisse de quelque chose de grave. Qu'il me rembarre encore une fois.

J'ai fait le ménage pendant une bonne partie de la journée pour essayer de penser à autre chose.

En chantonnant sans cesse, je pensais faire taire toutes ses voix dans ma tête, mais ça n'a fonctionné qu'à moitié. Mon regard ne cesse de faire des allers et retours sur l'horloge à peu près toutes les deux minutes ce qui ne manque pas de m'agacer, mais je ne peux m'empêcher de le faire.

Ce n'est que vers dix huit heures trente qu'il rentre, comme à peu près tous les soirs.

Il m'annonce que nous serons que deux ce soir à table ; Jaebeom dort chez des amis ce soir.

Avec cette information, je commence à faire de quoi manger pour le dîner sur les coups de dix neuf heures et demi.

~°.° °.°~

Je tourne en rond dans l'appartement et multiplie les allers et retours entre le salon et la cuisine sous le regard perplexe de Yoongi.

Après un repas bien assez étrange, surement à cause du malaise dont j'ai fait preuve, un atmosphère un peu tendue règne entre nous deux.

Je fais semblant de faire quelque chose, mais lui comme moi savons très bien que je ne fais rien, puisque j'ai déjà eu le temps de débarrasser la table et faire la vaisselle deux fois.

Il me connait bien maintenant et doit

avoir remarqué la marche inutile comme ça c'est un moyen d'extérioriser le stress et l'angoisse.

– Bambam, il m'appelle une première fois.

Je ne lui répond pas et à vrai dire c'est à peine si je l'entends. Je continue à faire les cent pas ce qui ne manque pas de le contrarier.

– Bambam s'il te plaît, il fait de nouveau.

Je ne lui réponds toujours pas, perdu dans un flot de pensées qui m'emprisonne, d'un épais brouillard dont il semble impossible de sortir. C'est pourtant idiot, moi qui cherchait à lui parler, je l'évite.

C'est finalement lui qui me fait redescendre sur terre. Il m'attrape le poignet et force un contact visuel avec moi. Ses pupilles noires fixent les miennes, je me perds dans les siennes, et je comprends qu'il va bien falloir se lancer.

Il m'emmène à sa suite sur le sofa, sans lâcher mon poignet qui paraît extrêmement fin dans sa main.

– Qu'est ce qu'il se passe ?