L'hôpital de tous les espoirs [ Rivamika ]

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Livaï ne dormi pas paisiblement cette nuit là. Ni les suivantes d'ailleurs. Si lorsqu'elle était éveillée, Mikasa semblait bien, et être passée à autre chose, la nuit venue, s'était une autre histoire.

Elle se réveillait plusieurs fois par nuit, en sursaut dès qu'elle entendait le moindre bruit. S'était comme si ses sens s'étaient aiguisés. Livaï était lui même un hypersensible et ressentait la moindre émotion et ressentait la moindre vibration ou sensation autour de lui.

Aussi, était il parfois réveillé avant elle. Sentant ce qui allait arrivé. Ensuite, ses réveils étaient suivis de sanglots étouffés. Livaï avait compris que depuis l'enlèvement de leur fils et ce qu'il s'était passé avec ce fou de Forster, elle faisait des cauchemars.

Il était inquiet. Lui même avait repris le travail. Hange l'y ayant autorisé en constatant éberluée que sa blessure avait rapidement cicatrisée et que tout allait bien. Cependant il était épuisé par le manque de sommeil lié à ses nuits régulièrement coupées.

Mikasa avait également repris le travail, elle aussi avait rapidement récupérée et Hange en était stupéfaite. Elle ne comprenait pas comment on pouvait se remettre de blessures pareilles en si peu de temps. Ces deux là n'étaient pas des gens normaux, elle en était convaincue.

Ce matin la, Mikasa était partie après Livaï qui serait de garde cette nuit. Et elle avait peur de se retrouver seule. Livaï avait emmené Lévy voir un psychologue de sa connaissance afin de l'aider à évacué son traumatisme et faire en sorte qu'il se sente mieux.

Car lui aussi se réveillait souvent la nuit et venait les rejoindre au petit matin, cherchant le réconfort des bras de ses parents, et notamment de Livaï qui représentait la personne la plus forte au monde à ses yeux, et sa mère la plus courageuse.

Il avait raconté au psychologue que sa maman était venue le chercher avec sa tata et que son papa, après avoir trouvé une solution pour le libérer, avait rejoint sa maman et avait battu l'horrible monsieur, les sauvant ainsi tous les deux.

Aujourd'hui, Lévy allait mieux. Ses séances portaient leurs fruits et il les rejoignaient moins souvent dans leur lit. Le contact avec son psychologue passait bien. Il se sentait en confiance. Et Livaï remerciait son ami pour ça. Il avait eu peur que Lévy ne se renferme encore plus sur lui même et que tous les progrès qu'il avait fait depuis plusieurs mois en s'ouvrant aux autres soient réduit à néant.

Livaï avait proposé à Mikasa de consulter aussi, essayant d'y mettre de la légèreté afin qu'elle ne sente pas qu'il s'inquiétait pour elle. Car physiquement, cela se voyait sur son visage que ça n'allait pas, bien qu'elle tentait de donner le change en souriant et en étant enjouée. Les cernes et les yeux gonflés qu'elle avait à cause des pleurs la nuit, ne disparaissaient pas par miracle.

Et même si elle parvenait à camouflé un peu ces cernes, ses yeux fatigués, eux ne trompaient personne. Malgré tout, elle avait remercié Livaï d'un baiser en lui disant que tout allait bien pour elle et qu'il n'avait pas à s'inquiéter plus que nécessaire.

Cependant, elle savait qu'il n'en croyait pas un mot. Elle le sentait chaque soir, la serrer contre lui en lui murmurant des mots rassurant quand elle se réveillait en sursaut d'un cauchemar. Mais il ne se plaignait pas. Se montrait patient avec elle. Même, trop patient.

Cela faisait environ un mois que cette histoire avec Flock était terminée et depuis ce jour, pas une fois il ne l'avait touché. Pourtant elle sentait son désir contre elle, bien qu'il tente de le cacher. Il ne pouvait pas lui dissimuler lorsqu'elle se blottissait contre lui, son dos et ses fesses calés en cuillère contre lui, et qu'elle ramenait ses bras contre sa poitrine pour qu'il l'enlace très fort contre son torse.