L'hôpital de tous les espoirs [ Rivamika ]

16

Lorsque Livaï rejoignit Mikasa, elle dormait déjà. Il se glissa à ses côtés, appuyé sur un coude, l'observant dormir à la lumière de la lampe de chevet qu'elle n'avait pas éteinte. Un doux sourire illuminait ses lèvres. Était il dû à leur moment sous la douche ? Il se prit à espéré que oui.

Il se pencha au dessus d'elle afin d'éteindre la lampe. Il s'allongea sur le dos, et fixa le plafond sans réellement le voir. Il avait oublié de tirer les rideaux de la baie vitrée qui donnait sur le petit balcon de sa chambre. Il se leva et resta à observé le jardin. La lune était pleine, et les rayons illuminait la neige recouvrant la pelouse.

Les jeux des enfants étaient ensevelis sous une épaisse couche de neige. Il se fit la réflexion qu'ils pourraient les rechercher comme lors d'une chasse au trésor. Puis il se rappela la conversation avec ses sœurs un peu plus tôt. Isabelle qui allait partir avec sa famille, et Petra qui voulait emménager avec Eren.

Sa famille allait explosé et se dispersée. Il n'arrivait pas à s'y faire même s'il pouvait comprendre leur besoin. Puis, il se rappela qu'il avait lui aussi une famille. Mikasa et Lévy étaient sa famille a lui. Celle qu'il avait fondé sans le savoir.

Mais Mikasa ? Que voulait elle vraiment ? Au final, il ne savait rien de ses désirs d'avenir. Si elle envisageait une vie avec lui et leur fils. Il se tourna vers le lit où elle était étendue, dormant paisiblement entre ses draps. Il referma les rideaux et regagna le lit, se serrant contre elle, son bras s'enroulant autour de sa taille.
- Je t'aime tellement, Mikasa...
- Je t'aime aussi... Livaï... dit elle d'une voix endormie, se reculant pour venir se caler contre son torse, Livaï nichant sa tête dans le creux de son épaule.

Il resserra ses bras autour d'elle, tous deux blottis l'un contre l'autre, telles les deux faces d'une même pièce.
- Reste auprès de moi pour toujours, Mikasa... soit mienne jusqu'à notre dernier souffle...
- Oui... c'est tout ce que je veux... lui répondit elle toujours endormie.

Il ne pu s'empêcher de sourire. Son esprit restait toujours conscient même alors qu'elle était endormie. Il déposa un baiser dans le creux de son cou avant de se caler confortablement et de fermer les yeux. Il s'endormit presque aussitôt. C'est très tôt, sur les coup de cinq heures du matin, que la porte de la chambre s'ouvrît.

Livaï se redressa en alerte. Il vit une petite tête brune passer à travers l'ouverture, et les regardés. Lévy s'avança hésitant.
- Viens, Lévy. N'ai pas peur, lui dit Livaï doucement.

Le petit garçon s'approcha en courant à petits pas, laissant la porte entrouverte derrière lui. Il contourna le lit afin d'arriver du côté de son père.
- Tu n'arrives plus à dormir ? Lui demanda Livaï.

Lévy lui répondit en hochant négativement de la tête. Il observa la place entre Mikasa et Livaï sans rien dire.
- Tu as eu peur alors ?

Cette fois-ci il hocha affirmativement. Livaï lui sourit.
- Tu veux finir la nuit avec nous ?

Encore une fois, le petit garçon hocha affirmativement de la tête.
- Tu sais, tu peux répondre aussi avec des mots. Ce n'est pas interdit. Maman ne se réveillera pas pour si peu.
- C'est vrai ? Chuchota t'il.
- Oui, c'est vrai, lui dit Livaï a voix basse en souriant.
- Je peux dormir avec vous, alors ?
- Oui, tu peux. Viens, grimpe là dessous ! Lui dit Livaï en écartant la couette pour qu'il puisse se caler entre Mikasa et lui, avant de laisser retomber la couette sur lui.

Lévy sourit de contentement en se calant contre le dos à Mikasa.
- Il fait bon avec vous... dit il en fermant les yeux.
- Dors alors... profites en avant que maman ne se réveille pour se préparer à partir au travail !
- Tu vas travailler aussi ?
- Oui, mais je partirai un peu plus tard. Ta mère partira avec ton oncle ou ta tante. Ne t'inquiètes pas.
- Papa ?
- Oui, bonhomme ?
- Maman et moi... on peux rester... toujours avec toi ? Demanda t'il en se rendormant.
- Bien sur que vous pouvez. C'est ce que je souhaite le plus au monde.
- Alors je vais le dire à maman... dit il en sombrant de nouveau à l'appel du sommeil.