L'hôpital de tous les espoirs [ Rivamika ]

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Lorsqu'il arriva à l'hôpital, Mikasa l'attendait avec impatience, trépignant sur place. Il l'observa avec un sourire doux alors qu'il s'avançait vers elle.

Elle fut surprise qu'il l'attire contre lui, l'embrassant tendrement devant tous ceux qui passait dans le couloir. Bien que tout le monde a l'hôpital sache qu'ils étaient en couple, ils veillaient malgré tout à rester discret.
- Eh ben ?! Que me vaux cet honneur ? Lui demanda t'elle, en caressant sa nuque, alors qu'il posait son front contre le sien.
- Il me faut une raison pour te montrer à quel point je t'aime ?
- Non, mais ce n'est pas dans tes habitudes d'être aussi démonstratif en public.
- Hmm... disons que je suis de bonne humeur dans ce cas.

Mikasa lui sourit avant de se détacher de lui et de prendre sa main. Il la suivit jusqu'à la salle d'intervention où Carla était déjà installée dans l'attente de celle qui ferait de Mikasa et Livai des parents. Ils restèrent à l'écart le temps de la saluer.
- Maman ! On est là. On attend à côté. T'inquiètes pas, tout se passera bien.
- Mikasa ma chérie... C'est toi qui ne devrait pas t'inquiéter. Je vais bien pour ma part !
- À tout à l'heure, Carla ! Lui dit Livaï en entraînant Mikasa derrière lui qui adressait des signe d'encouragement inutile à sa mère.
- À tout a l'heure les enfants, lui répondit Carla.

Ils sortirent et rejoignirent la salle d'attente où Mikasa fit les cent pas durant toute l'heure qui suivit. Livaï l'observa amusé. Pour la première fois depuis des semaines voir des mois, il se sentait détendu.
- Bébé ? Viens t'asseoir. Faire les cent pas ne fera pas avancer les choses plus vite.
- Je sais mais... et si ça ne fonctionnait pas ?
- Et bien on réessaiera plus tard !
- Maman ne pourra peut-être plus... comment feront nous si s'est le cas ?
- Et bien nous chercherons quelqu'un ayant déjà effectué ce genre de chose. Quelqu'un dont nous serons sûr de la fiabilité.
- Livaï ! J'ai tellement peur que la vie nous refuse un nouvel enfant. C'est déjà insupportable de se dire que ce n'est pas moi qui le porte. Que ce n'est pas moi qui t'offre ce bonheur. Alors...

Elle s'interrompît. Livaï s'était levé et la prenait dans ses bras. Elle se blotti contre son torse, s'accrochant avec force à lui.
- Tout ira bien mon amour. Peu importe la méthode, cet enfant sera une part de toi et de moi. On essaiera autant de fois que tu le souhaite, ok ? Nous aurons notre famille.

Livaï la senti hocher la tête contre son cou. Il lui caressa les cheveux avant de l'écarter de lui et de déposer un baiser sur son front.
- Je me déteste de ne plus être en capacité de porter moi même notre bébé...
- Pour le moment, ne te prend pas la tête. Plus tard, lorsque ton corps aura récupérer de l'accident...
- Livaï ! Ça fait plus d'un an !
- Soit patiente. Jonas est optimiste pour sa part.
- Au fait, comment va t'il ?
- Ça va. Ses scans montre que son état est plutôt stable.
- Nifa va revenir ?
- Non. Elle est sur un cas complexe. Elle ne pourra pas.
- Tu vas demandé à Sylvana d'opérer ton père ?

Livaï l'observa comme si elle avait perdu la tête. Il n'en revenait pas qu'elle lui pose pareille question. Elle savait pourtant a quel point, il avait peu confiance en les compétences de son ex.
- NON ! Comment peux tu seulement me demander un truc pareil ?!
- Liv, elle travaille dur. Tu sais ce que je pensais d'elle au début mais j'ai revu mon jugement depuis.
- Toi peut-être mais pas moi. Il s'agit de Jonas. Pas de n'importe qui ! Dit il en s'écartant d'elle.
- Liv... même lorsqu'il s'agit d'une personne lambda, tu ne la laisse pas faire... dit Mikasa en soupirant. Comment veux tu qu'elle s'améliore et qu'elle progresse si tu ne l'aide pas ? Elle n'est pas aussi bornée qu'on le pense.
- Eren va opéré Jonas. Je l'ai autorisé à assister a l'opération. Mieux, je ne peux pas faire, dit il avec amertume.
- Eren ? Liv ! Il est chirurgien plastique ! Pas neurologue !
- Eren était deuxième après moi dans la spécialité. Cet abruti a chercher la planque mais il est presque aussi doué que moi ! Je le guiderai. Ça ira. C'est comme si c'est moi qui officierait. Il sera juste mes mains. Ai confiance en ton frère.