Livaï se jeta sur son lit, allant s'assoir au milieu contre la tête de lit, le dos confortablement calé par ses oreillers. Il prit son portable, et commença a rédigé un message qu'il rectifia une bonne dizaine de fois, n'étant jamais satisfait. Il fini par relire la version finale, qu'il hésita pourtant à envoyer. Que craignait il après tout ? Un nouveau rejet de sa part ? Il ne pourrait pas être plus au fond du trou de toute manière.

Les seules choses qui le faisait tenir en ce bas monde s'était sa famille et son boulot. Il fini par envoyer le message, n'espérant pas de réponse immédiate de la part de Mikasa. Aussi, récupéra t'il ses lunettes et des dossiers de patients décédés suite à divers problèmes lors d'opérations ou post-op. il étudiait chaque cas avec la plus extrême minutie. Cherchant ce qui avait entraîné le décès de ces patients et ce qu'il était médicalement parlant possible de faire pour remédier à ce genre de drame que vivait les familles.

Pour l'avoir vécu, il y avait deux ans, il savait ce que cela faisait de perdre un être cher dans de telles circonstances. Il savait le désarroi que l'on ressentait, l'impuissance face à ce qui était irrémédiable. Aussi, s'était il donné pour mission de sauver ses patients coûte que coûte. Quitte à utiliser des protocoles non validés par l'ordre de la médecine, tant que les tests et essais cliniques donnaient des résultats positifs.

Il en était à étudier le cas d'une tumeur cérébrale lorsque son téléphone sonna. Il posa le dossier, jetant un œil à son écran. Un message d'Erwin s'afficha : « Patient de la 104 en détresse respiratoire cette nuit. Faiblesse cardiaque. Ne passera probablement pas la nuit. »
- Putain c'est pas vrai ! Dit il en sortant de son lit en quatrième vitesse. Il se changea en vitesse et descendit au rez-de-chaussée. Il frappa à la porte de la chambre d'ami.

Sasha vint lui ouvrir encore dans le cirage.
- Sasha ! Je te confie les gamins de ma sœur ! Occupe toi d'eux, je dois me rendre à l'hôpital de toute urgence !
- Il y a un problème ? Demanda t'elle soudainement réveillée.
- Rien qui te concerne ne t'inquiète pas ! Merci, dit il en faisant demi tour, récupérant ses clés sur la déserte à l'entrée et se mettant à courir vers sa Porsche noire.

Il arriva en trombe à l'hôpital, se garant à sa place devant l'entrée, et se mit à courir vers les vestiaires. Une fois changé et après avoir récupéré son biper, il se mit en quête d'Erwin qu'il trouva derrière la vitre de la chambre de leur patient.
- Qu'est-ce qui se passe avec le petit jeune Erwin ?
- Il à fait un arrêt durant la nuit. On a dû le monter au bloc une nouvelle fois. Le plus inquiétant c'est son système respiratoire.
- Fait chier... ! La radiothérapie n'a rien donné... Dit il plus par réthorique que par réelle question en se dirigeant dans la chambre de son patient.

Erwin l'observa faire. Le jeune garçon ne tiendrait plus longtemps. Son état s'était rapidement dégradé au cours des derniers mois. Il l'avait compris depuis un moment. Il le vit échanger quelques mots avec les parents de son patient qui semblaient résignés. L'expression défaite de Livaï, bien qu'il tentait de le cacher ne passa pas inaperçu aux yeux de son ami. Il savait lui aussi, après avoir examiné le jeune homme, qui luttait pour rester conscient qu'il ne passerait pas la fin d'année.

Cela faisait des mois que le jeune Kyle luttait contre la maladie. Ce dernier sembla remercier Livaï qui prit la main qu'il lui tendait, avant de faire demi tour et de rejoindre Erwin après avoir donner ses instructions à l'infirmière en change du jeune homme.
- Ça va ? Tu vas gérer ?
- Oui... ça va ! Encore un cas qui va finir dans mes archives personnelles... dit il avec sarcasme.
- Liv, son cas était déjà compliqué à la base. Il partait avec peu de chance de survie. Tu as fait le maximum mais dans son cas, un astrocytome anaplasique... surtout un glioblastome... c'est une tumeur maligne à évolution rapide, c'est ce qu'il y avait de pire dans son cas. Tu l'as opéré, tu as tenté le traitement par chimiothérapie et radiothérapie. Ensuite, son cœur à commencé à montré des signes de faiblesse. Et maintenant, la détresse respiratoire... ce pauvre gamin n'a vraiment pas eu de chance... dit il en quittant le couloir, Livaï décidant de le suivre en voyant les parents s'effondrer près de leur fils de 21 ans.

L'hôpital de tous les espoirs [ Rivamika ] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant