L'hôpital de tous les espoirs [ Rivamika ]

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Livaï fut incapable de poursuivre le reste des tâches qu'il avait à réglé. Sa conversation avec le notaire de sa mère tournant en boucle dans sa tête. Loin de l'inquiéter, ce nouveau rebondissement l'agaçait surtout. Pourquoi sa mère le mettait elle encore dans une situation compliquée ?

Ne trouvait elle pas en avoir déjà assez fait avec ses cachoteries ? Il se renfrogna en devinant ce que Mikasa lui dirait : « Comment voulais-tu qu'elle prévoit ce qui allait arrivé, Livaï ? »
- Eh ben justement ! Elle aurait dû éviter puisqu'elle n'était pas devin pour anticiper ce qui allait se passé ! Se répondit il a lui même avec colère. J'en ai marre de toutes ses conneries. Comme si on en avait pas assez baver avec tout ce qui nous est tombé sur le coin de la gueule, voilà que Jonas débarque avec sa maladie après l'autre enculé de Forster, et maintenant ça. Sérieux ? Vous pouvez pas nous foutre un peu la paix là-haut ???? Ça va duré encore longtemps cet acharnement ? Dites moi ? Que je me prépare ? C'est quoi la suite ?! Putain fait chier ! Dit il en envoyant un dossier valdinguer à travers la pièce, dont les feuilles s'éparpillèrent.

Au même moment la porte s'était ouverte après deux petits coups discrets lui faisant relevé le nez vers l'arrivante.
- Ma petite poule de compète...
- Docteur Ackerman... tout va bien ? Demanda t'elle avant de se baisser pour ramasser les feuilles éparpillées.
- Laisse ça... t'embête pas ! Lui dit il d'un geste vague de la main.
- Croyez moi que si ce n'était pas des documents important je vous laisserai vous débrouillez tout seul ! Mais c'est comme ça que vous traitez notre projet d'étude ? Je sais bien que pour le moment il est en standby mais quand même !

Livaï se redressa en soupirant avant de se lever et de venir l'aider à rectifier sa bêtise. Nifa l'observa a la dérobée. Lui et Mikasa étaient toujours aussi marqués. Et cela se voyait que l'un comme l'autre avait perdu du poids même si cela avait l'air de s'arranger un peu pour lui.
- Dites ? Vous mangez bien ?
- Oui, pourquoi tu demandes ça ?
- Je vous trouve pâlot et... amaigri.
- Nifa... tu n'es pas sans savoir que je viens de perdre toute ma famille. Alors tu dois comprendre qu'il y a des choses qui prenne du temps à se remettre en place.
- Oui... vous avez raison. La perte que vous avez subit est effroyable. Mais j'ai vu Mikasa. Et honnêtement je m'inquiète sérieusement pour elle. Si vous ne mangez rien, elle fera comme vous par mimétisme. Et inversement. Vous devez arrêter ça immédiatement ou votre santé en pâtira. On a des journées de dingue, parfois stressante. Il était trop tôt pour elle de reprendre le travail. Elle l'a fait malgré tout. Je comprends tout à fait que rester à la maison est pénible pour vous. Mais si vous devez reprendre le travail, faites le tous les deux dans de bonnes conditions physiques. Ça a été dur pour nous aussi de perdre Petra et maintenant Isabelle. Alors... prenez soin de vous deux ! On ne veux pas vous perdre vous aussi ! Dit elle les larmes aux yeux en serrant le dossier contre sa poitrine.

Voir la peine de sa petite protégée lui fit un électrochoc. Jusqu'à présent il avait été focalisé sur Mikasa et lui, sans regarder au delà de leur petite bulle. Il l'observa quelques secondes un peu sonné par sa petite leçon de moral, avant de lui saisir le bras et de l'attirer contre lui.
- Je suis désolé. Tu as raison. Je ferais plus attention à l'avenir. Alors ne pleure plus Nifa, tu me fout les boules la ! Et je te promet une chose, dit il en s'écartant d'elle, prenant son visage entre ses mains, non, deux choses. La première, je veillerai mieux sur ma femme. La seconde : je reprend le boulot, alors sert bien les fesses parce que tu vas engrangé un max de techniques avant ta titularisation officielle, ma grande.
- Docteur... une petite chose...
- Quoi donc ?
- Je ne suis pas le docteur Jäger ! Arrêtez avec vos réflexions à double sens...
- Ah... oui. Pardon. L'habitude quand on traine avec lui.