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Une semaine s'était écoulée depuis les funérailles de Petra. Une semaine que l'atmosphère dans la maison était morose. Livaï et Mikasa avait insisté pour qu'Eren et la petite Iris s'installent de nouveau avec eux.

Ce dernier leur en était reconnaissant, se sentant complètement dépassé avec la petite. Mikasa lui apprenait les bons gestes avec patience pour s'occuper du bébé. Isabelle prenant le relais lorsque cette dernière travaillait.

Livaï n'était jamais loin, apprenant lui aussi à s'occuper d'un nourrisson, n'ayant jamais eu l'occasion de le faire lui-même pour son fils. Ce dernier voyant cela comme un entraînement pour leurs futurs enfants.

Les deux hommes se raccrochait à la petite pour tenir le coup suite à la disparition de la jeune mère. Eren car il le devait à sa fille et Livaï car il en avait fait la promesse à sa sœur.

Ce soir la, après s'être douché avec Mikasa, Livaï s'était effondré dans leur lit, épuisé. Lorsque que la jeune femme s'étendît a ses côtés, il se tourna de côté et l'observa.
- Qu'y a-t-il ?
- Rien... je me disais que tu étais vraiment belle... lui dit il en lui caressant la joue.
- Oh... voilà qui est agréable à entendre.
- Mikasa...
- Hmm ?
- Et si on donnait un frère ou une sœur à Lévy ?

Mikasa se redressa en position assise. Elle le regarda avec surprise, n'en croyant pas ses oreilles. Jusqu'à présent, bien qu'il en ai éprouvé l'envie, il avait préféré attendre. Lui demandant un délais d'un an ou deux.
- Pourquoi maintenant ? Je pensais que tu voulais attendre ? Ta demanda m'avait déjà surprise l'autre jour... mais pourquoi un tel empressement soudainement ?

Il se laissa retomber sur le dos, fixant le plafond de la chambre, avant de tourner la tête vers elle qui le fixait, attendant une réponse à sa question.
- Disons que ce qui s'est passé dernièrement m'a fait réfléchir sur le côté éphémère et le caractère imprévisible de la vie. J'aurai pu mourir moi aussi.
- Arrête ! Ne parle pas comme ça.
- C'est pourtant vrai. Je me rend compte que jusqu'à présent je ne vivais que pour mon travail. Mais j'ai envie de plus aujourd'hui. Qu'en dis tu ?

Mikasa le regarda avec tendresse. Bien sûr qu'elle avait envie de renouveler l'expérience. Elle se sentait prête à redevenir mère. Mais elle craignait que le soudain désir de Livaï ne soit motivé que par la perte de Petra, et l'arrivée d'Iris.
- Tu es sur de vouloir un autre enfant maintenant ? Comprend moi bien... je me sens prête à te donner d'autres enfants, mais...
- Tu as peur que cette envie me passe une fois que j'aurais surmonter ma peine ?
- Un peu, oui je l'avoue. J'ai peur d'être déçue si tu changeais d'avis.
- Tu as raison, j'aurais la même pensée à ta place. Mais je te rassure. J'en ai vraiment envie.

Il lui ouvrit les bras, se calant confortablement contre les oreillers. Mikasa vint se blottir contre lui, posant sa tête contre son torse, l'oreille pressée contre son cœur dont les battements réguliers avaient toujours le don de l'apaiser.
- Tu sais, reprit il d'une voix douce, en voyant Iris, j'ai pris vraiment conscience d'à côté de quoi je suis passé avec Lévy. J'ai vraiment envie de connaître ce qu'est une grossesse à tes côtés, être là pour la naissance de notre enfant. Le voir grandir et évoluer. Je veux vivre tout ça pleinement.

Mikasa se mit à effectuer des cercles sur son torse de son doigt. Elle brûlait d'envie de lui poser la question mais hésitait. Face à son silence, Livaï décala la tête et l'observa. Elle releva la tête vers lui, se mordant la lèvre.
- Qu'est-ce qu'il y a, bébé ? Dit quelque chose !
- Quand souhaiterais tu qu'on commence ?

Face à son expression, Livaï ne pu s'empêcher d'émettre un petit rire.
- Ne fait pas cette tête ! Quand tu te sentiras prête, tu n'auras qu'à me le dire. Je ne te demande pas de le mettre en route maintenant. Mais bientôt. J'aimerai que tu y penses.
- J'y ai déjà pensé, Liv ! Je t'en avais déjà parlé en plus. Il faut que tu saches que j'ai demandé à Nanaba de me retirer mon stérilet il y a deux mois déjà. Elle m'a ausculté un peu avant... avant... bref. Elle m'a dit que tout allait bien. Que mon cycle reprendrait normalement. Donc voilà. Tu sais que je n'ai plus aucune contraception. Ces dernières semaines ayant été ce qu'elles étaient, nous n'avons pas vraiment eu la tête à batifoler, je n'ai pas voulu t'embêter avec ça. Tu avais autre chose à pensé...

L'hôpital de tous les espoirs [ Rivamika ] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant