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Mikasa fixa le couloir ou son frère avait disparu, encore hébétée par ses mots. Que sous entendait il par : elle devrait prendre un avocat ? Il ne pensait sérieusement pas qu'elle mettrait fin à leur mariage pour une bêtise pareille ?!

Une bêtise... Maintenant qu'elle y réfléchissait un peu plus, elle se rendait compte qu'elle avait réagit comme une idiote. La jalousie l'avait rendu folle en voyant toutes ses filles s'accrocher à son mari comme s'il était un cœur à prendre, certaines n'hésitant pas à laisser flâner leur mains sur lui sans aucune gêne.

Et cet idiot était tellement éméché qu'il n'avait rien réalisé. Bien au contraire, il avait continué à sauter et danser avec elles. Son frère n'était pas mieux. Pour être honnête, aucun de leurs amis ne sortaient du lot. Ils étaient tous dans le même état. Mais elle n'y pouvait rien, elle n'avait pas supporter de voir toutes ses femmes les touchés pendant leur petit spectacle.

Elle se doutait bien qu'il n'y avait aucune intention autre que de faire les clowns et de rigoler, mais elle leur en voulait de ne pas se rendre compte qu'ils auraient pu dérapé et les trompés dans l'état d'alcoolémie où ils étaient.

Elle reconnaissait cependant ne pas avoir sut exprimer la chose. Sa mère avait raison. Ils n'avaient pas sut communiquer sur ce coup là. À peine marié et ils traversaient leur première scène de ménage.

Elle revint vers le salon et se laissa choir dans le fauteuil à côté d'Iris qui dessinait, accroupie à la table basse.
- Papa est en colère ?
- Hmm, non ma puce. Papa est fatigué. C'est rien.
- Pourquoi parrain il a crié ?
- Parrain est fatigué lui aussi ma chérie ! Intervint Historia, échangeant un regard avec Mikasa.

Elles devaient à tout prix dédramatiser la situation. La petite fille n'avait pas à subir leurs histoires d'adultes. Carla s'approcha d'elle et lui dit :
- Ma poupée, il est déjà tard. Viens manger ensuite tu iras te brosser les dents et tu fera un gros calinou à papa d'accord ? Je suis sûr que ça lui fera du bien avant de dormir.
- D'accord mamou !
- Merci... lui dit Historia alors qu'elle entraînait Iris avec elle vers le salle à manger.

Historia vint s'assoir à côté de Mikasa. Elle s'enfonça dans le dossier du canapé avant de tourner la tête vers son amie pour lui demander.
- Il était sérieux là ? Il croit vraiment qu'on veux les quitter ?
- Je ne sais pas s'il le croit vraiment mais je n'ai pas aimer ce que j'ai ressenti à ce moment là. J'avais l'impression de perdre Liv quand il a dit ça...
- Tu sais... après réflection je me dis que j'ai peut-être sur-réagit...
- Moi aussi... mais j'étais tellement en colère...
- La jalousie a obscurcie notre jugement...
- Mes chéries, venez manger. J'irais leur parler. Ne vous inquiétez pas.

Mikasa et Historia rejoignirent Iris à table. Carla les servir avant d'aller emmener un plateau pour Eren. Elle revint dix minutes plus tard, l'expression grave. Elle reparti à la cuisine avant de se diriger cette fois-ci vers le bureau de Livaï où elle resta un peu plus longtemps. Mais contrairement à Eren, elle revint avec le plateau.
- Il ne veux rien manger ?
- Non, répondit elle simplement. Il ne m'a demander qu'une chose. Et je t'avoue que ça m'a surprise, car c'est bien la première fois qu'il me faisait une telle demande.
- Que t'a t'il demander ?
- Il m'a demander s'il pouvait parler aux bébés. Il a collé son oreille et sa main contre mon ventre et est resté comme ça un moment à leur parler à voix basse. Il m'a ensuite remercié avant de me dire de reprendre le plateau en sortant.
- Il... il a rien dit... je veux dire... il ne t'a pas parlé ? Tu es resté longtemps quand même...
- On a parlé, oui. Mais ce qui a été dit dans ce bureau restera dans ce bureau. Tout comme ce qui s'est dit dans votre chambre ! Ajouta t'elle à l'intention d'Historia qui s'apprêtait à lui poser la question. Si vous avez des questions, posez les leur.
- Maman !

L'hôpital de tous les espoirs [ Rivamika ] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant