4. Traitres

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20 : 35
La villa des Hernandez
Bogota - Colombie

Lui

En entrant dans la villa, on m'a informé que notre invitée s'est absentée pour faire quelques courses, elle s'est fait accompagner par une de nos bonnes ! La première chose que je déteste chez une personne c'est leur mensonge, et je ne crois en rien de l'histoire dont cette chère demoiselle Scott nous a raconté. La seule bonne nouvelle c'est qu'au moins elle s'appelle vraiment comme ça, j'ai plusieurs informations la concernant qui affirment ces dires mais elle m'intrigue tout de même.

Je me décide de pénétrer dans sa chambre et de me placer dans son fauteuil juste à côté de la porte et puis de l'attendre. Elle arrive enfin après quelques minutes d'attentes et avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, elle se met à se déshabiller, juste un régal pour mes yeux. Lorsqu'elle commence à faire descendre son short de cette manière sensuelle, je ne peux réprimer l'érection que ça me provoque. Elle est délicieuse. Je la veux, peu m'importe le prix. Mais si elle se fout de moi, elle en paiera cher ! Elle détache ses cheveux blonds qui se mettent à cascader le long de son dos. Elle se fige un moment puis se retourne, surprise de me voir. Elle se saisit tout de suite d'un de ses sacs pour se cacher. L'unique problème est que j'avais déjà vu tout ce qu'il y avait à voir pour ce moment. Ses joues sont teintées d'une toute petite couleur rosée, elle rougit !

- Qu'est-ce tu fous là ?

Je m'approche d'elle et la regarde droit dans les yeux. Je ne sais pas ce qui m'arrive mais je n'arrive pas à détourner mon regard du sien. Mais bizarrement, il y a toujours cette petite chose qui me dérange dans ses yeux, c'est comme si elle y mettait un mur pour que personne ne puisse savoir le fond de son âme. Je lui touche le visage d'un doigt et elle s'arrête net de respirer, je glisse mon doigt derrière son oreille ce qui accélère les battements de son cœur, je continue ma quête pour enfin arriver à son cou que j'entoure doucement de ma main. Je lui fais de l'effet, la preuve est qu'elle est en train de savourer ma petite caresse de rien du tout. Je me colle à son oreille et je peux sentir son tremblement. Elle s'accroche à mon épaule et me serre fort. Elle est si réactive à mon moindre touché que même la voir dans cet état me suffit pour bander. Sa respiration se saccade au moment où je me décide de souffler sur sa peau. Je croyais même entendre un petit gémissement.

- Tu veux savoir à quoi je pense ? Et bien que tu sois en train te foutre de nous ! Soit tu es un membre d'un autre cartel, soit tu es un agent infiltré. Et dans ces deux cas-là, et bien aucun ne me plaît ! Je déteste les traitres pour ne pas dire que je les hais totalement, et pour eux, aucune pitié ne sera jamais présente en moi. Si ce que je pense s'avère être la vérité, je ne te donnerai pas chère de ta peau Elena hermosa, murmure-je près de son oreille.

Je m'éloigne ensuite d'elle, prends mon joint et l'allume sous ses yeux encore dilatés par ce que je viens de lui faire. Je prends un gorgé de fumée et le souffle quelques secondes après. Je m'approche d'elle et le lui met à entre les lèvres, ce qu'elle accepte bizarrement. Je croyais qu'elle ne fumait pas ! Elle tire un autre gorgé et le souffle aussi quelques secondes plus tard. Elle se mord la lèvre inférieure et le sac qu'elle tenait pour se cacher tombe par terre, ce qui m'offre une très belle vue sur tout son corps. J'avais pu tout voir, mais pas assez détailler. Elena est une femme superbe en tout point, et de plus elle est liée à ce monde où je me trouve qu'elle soit loyale ou non. L'idée de Miguel de l'intégrer dans le cartel n'est pas une mauvaise idée mais uniquement si elle n'était pas une putain de traitresse.

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18 : 59
Villa des Hernandez
Bogota - Colombie

Inidentifiable : Entre Plusieurs FlammesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant