50*. L'Italie

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15 : 23

Sicile – Italie

Elle

― La cérémonie aura lieu ce soir. J'espère que tu as pu te reposer à temps et que tu seras prête à vingt heures tapantes !

Je ne comprends toujours pas la raison de ma présence ici ! Si c'est pour des affaires, je ne pense pas que je sois plus indispensable que Carlos ou Sergio.

« C'est parce qu'ils n'ont pas de seins ma belle ! Tu seras sa cavalière et ces deux-là ne peuvent l'être ! »

Ce que Cassie m'avait dit n'est pas faux, mais pourquoi moi ? Parce que je suis entrainée ? J'en ai vraiment marre de penser à tout ça ! Au moins ce soir, je vais passer une belle soirée, qui est aussi ma première depuis ma venue à Colombie.

― Bien sûr que je serai ponctuelle !

La suite n'a qu'une seule chambre ! Je me demande bien à quoi il a pensé lors de la réservation. Nous sommes arrivés depuis près de cinq heures et il ne me reste plus beaucoup pour me reposer.

En sortant de la chambre, je m'avance vers le dressing et y découvre une belle et longue robe blanche à plume. Tout en étant sexy, elle ne perd pas son élégance. Sa matière est douce et assez brillante. Je pense que c'est du sequin... Je dis bien je pense car je n'en suis pas sûre. Elle est juste blanche et brillante ! Sans manche, le dessus de la poitrine est composé de plume de la même couleur. Elle ressemblerait à une robe de mariée si sa simplicité n'était pas remarquable.

En voulant l'essayer, je retire mon jean. Et c'est à ce moment-là, qu'une enveloppe en tombe. Lorsque je l'ouvre, je découvre un papier et le dos d'une photo.

« Connais bien tes ennemis, car les vrais ne sont jamais loin de toi. Fais très attention ! » Trouve-je au dos de la photo, sans oublier les mêmes initiaux.

Lorsque que je décide de lire la petite lettre, ce que je vois me donne d'inombra le frisson. Il faut être un psychopathe pour dire à un étranger de baiser avec qui que ce soit. Au moins je sais que la personne derrière tout ça n'a rien de normal dans tête.

« Donne-toi à Adusto sans tout lui donner non plus. Baise bien pour ta première fois ce soir et tu découvriras.... Que je ne bluffe jamais ! Qui ne prendra pas pied tout en sachant...

Je vous ai sur la piste depuis l'autre jour... »

Lorsque je retourne la photo, j'y découvre une photo de ma mère, attachée sur un lit. Une larme coule le long de mon visage et je constate aussi un homme de l'autre côté du lit. Son visage est assez flou, il l'a fait exprès !

Je redépose l'enveloppe dans ma poche et remets mon pantalon. L'essayage peut très bien attendre car j'ai besoin d'un moment pour penser.

Il me demande de me lancer sur une route assez bossue. Il me demande vraiment de coucher avec... Non ! Je ne pourrais jamais faire ça. Ma raison est tiraillée en deux choix alors que si je ne pensais pas je lui aurais déjà sauté au cou. Ses caresses me reviennent en esprit et mes cuisses se resserrent. Je m'assois sur le lit et n'arrive plus à m'enlever ce souvenir de mon esprit. Je détache mes cheveux et ferme les yeux. Je sens soudainement son parfum, c'est si réel. Ses muscles me viennent comme un flash ainsi que son sourire de prédateur. Ma main, posée sur ma cuisse s'apprête à monter tout doucement. Je me laisse tomber sur le matelas avant d'entendre une voix, beaucoup plus réelle.

― Tu rêvais de moi ?

Je déglutis légèrement et rejoins rapidement la salle de bain sans lui répondre. J'étais vraiment à deux doigts de me toucher en pensant à lui ? Non ! Si ! Je vais vraiment devenir folle à cette allure. Dire que les mots de KD n'ont aucun effet sur moi serait pire qu'un mensonge. Il ne me demande carrément rien mais... Il y a sûrement un mais ! Qu'est-ce que j'ai à perdre en faisant ça ? Il doit sûrement y avoir une réponse !

Inidentifiable : Entre Plusieurs FlammesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant