Chapitre dix-neuf

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Shady

Nous sommes déjà à la maison... Nous sommes arrivés trop vite, vraiment trop vite. Quand nous entrons, je vois mon père assis, seul sur le canapé.

<< Fais le souper!, hurle mon père.

- Oui..., dis-je. >>

Mon frère va dans sa chambre jouer avec ses jouets pour ne pas être avec notre père. Je fais ce qu'il me dit et prépare le souper. Je fais un petit truc simple et nous soupons tous les trois.

<< Après souper, tu vas te laver, dit mon père en me regardant.

- Ok..., dis-je en baissant la tête. >>

Je pars l'eau chaude de la douche et je me lave en tremblant. Je ne me rends pas compte que je me frotte avec la débarbouillette à sang. Mon bras est rouge et douloureux, mais ça soulage un peu mon cœur... Pas comme Macéo, mais ça fait l'affaire quand il n'est pas avec moi. Alors, je continue de frotter fort sur mon autre bras, mes jambes, mon cou... Ça brûle... J'aime cette sensation... L'eau chaude brûle encore plus mes membres complètement rouges.

Mon père m'attend devant ma porte de chambre.

<< Viens!, me dit-il en me prenant par le bras. Il est là.

- Qu-Qui?

- Je te les dis ce matin que tu avais un client, dit mon père. >>

J'ai tout juste le temps de mettre mes souliers qu'il me fait monter dans la voiture de l'homme. La voiture part rapidement et en même pas cinq minutes nous arrivons devant une grande maison.

<< Suis-moi, dit l'homme avec une grosse voix. >>

Je ne réponds rien et le suis à l'intérieur du grand bâtiment.

Enlève tes chaussures et suis-moi jusqu'à dans la chambre du jeune maitre. >>

Du jeune maître? J'enlève mes souliers et le suis. Plus j'avance, plus j'ai peur. Je veux partir, mais je ne peux pas... Sinon mon père va me battre... Le monsieur m'ouvre une porte et me dis de mettre les vêtements qui sont dans le sac avant de fermer la porte.

Je m'approche du sac posé sur le grand lit, en regardant la chambre. Une belle grande chambre, où il y a une console avec des jeux vidéos, une centaine de livres et une énorme télévision. J'ouvre le sac et je le vide sur le lit. Je prends le vêtement blanc... Un déguisement de lapin? Je me déshabille rapidement pour ne pas mettre en colère ce '' maître ''. Je m'habille tout aussi rapidement. Quand j'ai fini de mettre ça, malgré la difficulté à trouver comment le mettre, je mets la passe sur le dessus de ma tête pour faire comme si j'avais des oreilles de lapin. J'attends ensuite la venue de mon client...

Après cinq bonnes minutes à attendre, la porte s'ouvre sur un homme moins âgé que mon père, mais quand même assez vieux comparé à moi. Quand il me voit, une lueur perverse traverse son regard.

<< Tu es tellement mignon, mon lapin... dit-il en s'approchant de moi. >>

Je reste immobile, mais je tourne la tête quand il vient poser sa main sur ma joue.

<< Appelle moi '' Maître '', comprit?, me dit-il.

- Oui... Maître, dis-je dégoûté. >>

Censure!

Je gémis de douleur pendant qu'il continue de me prendre violemment. Il jouit à l'intérieur de moi et je m'endors en tombant sur le ventre, épuisé. Je me dégoûte... 

Des malheurs à des bonheursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant