Chapitre cinquante-six

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Shady

De Simon: Après deux ans, tu viens nous parler...

De Félix: De quoi tu parles avec ton père?

De moi: Je voulais au moins m'excuser de mon comportement. Et pour mon père... Disons qu'il a changé quand ma mère est décédée.

De Simon: Tu penses que l'on va te pardonner? Tu as commencé à m'esquiver et à m'ignorer quand je t'écrivais!

De moi: Mon père me menaçait, d'accord! Je n'ai jamais voulu ça, moi. Mais ce n'est pas de ma faute si mon père me battait.

J'envoie ce message avec une boule au ventre.

De moi: Si j'avais de mauvaises notes, si je le désobéissait et j'avais l'interdiction de vous parler.

De Félix: En plus des gars de l'école? Ils ont continué quand je suis parti?

De moi: Oui, ils ont continué, mais maintenant, tout va mieux.

De Simon: J'en savais rien...

De moi: C'est normal, ils faisaient ça quand nous étions seuls.

De Félix: Comment ça c'est terminé?

Je leur explique en gros que j'ai rencontré Macéo et que celui-ci m'a sorti de toute cette merde, que maintenant, j'habite avec Marie et mon frère.

De Félix: Pourquoi tu ne nous l'a pas dit?

De moi: Tu étais déjà parti dans une autre école et j'avais peur. Je venais de perdre ma mère, j'étais triste et quand il a levé la main sur moi, j'ai eu peur. Je me suis renfermé sur moi-même.

De Félix: Excuse moi d'être parti pendant un moment difficile.

De moi: Ce n'est rien, j'ai passé au dessus de ça

De Félix: Tu as supporté beaucoup plus et pourtant, je ne suis pas resté.

De moi: Ça fait longtemps, c'est du passé maintenant.

Félix et moi continuons de parler ensemble, Simon, ne répondant pas. Je m'endors une fois avoir souhaité à Félix une bonne nuit. Est-ce que Simon m'en veux autant?

Le lendemain, je me suis fait réveiller par Laël qui court partout, ayant hâte au soir.

<< Laël, que fais-tu debout?, dis-je en ouvrant un œil.

- J'ai trop hâte!

- Va te coucher, il est encore trop tôt, soupirais-je.

- Mais je ne suis pas fatigué!

- Hm.. je soupire. Vient ici. >>

J'ouvre mes bras et il vient s'y glisser. Je l'enferme dans mes bras en fermant mes yeux.

<< Dydy?, entendais-je avant de replonger dans les bras de morphée. >>

Je suis vite pertubé par la boule d'énergie qui bouge dans mes bras.

<< Dydy!, dit-il en se débattant.

- Bon!, dis-je en me redressant. On fait quoi? >>

Je vois son immense sourire et cela me fait plaisir de le voir aussi heureux. Nous allons dans le salon et nous regardons la télévision, le son assez bas pour ne pas réveiller Marie.

<< Ça fait longtemps que vous vous êtes réveillés, les garçons?, demande-t-elle une heure plus tard en baillant.

- Je dirais une bonne heure, répondis-je en regardant rapidement l'heure.

Des malheurs à des bonheursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant