Chapitre cinquante-huit

69 6 0
                                    

Shady

<< C'est cool que tu sois venu!, dis-je en souriant. Ça faisait longtemps...

- Ouais, mes parents ont trouvé ça super que l'on redevienne ami, ils t'aiment bien.

- Faudra que je te présente à Marie. >>

Félix et moi avons beaucoup parlé par messages, ces derniers jours. J'ai appris qu'il avait déménagé à une demie heure d'ici. Félix a aussi gardé contact avec Simon et il m'a expliqué pourquoi il ne voulait plus me parler. Oui, il ne veux plus me parler, parce que je n'ai rien expliqué quand je l'ai laissé, mais aussi, il trouvait que j'avais changé...

Mais tout le monde change, non? Je ne comprends pas trop cette raison, mais il ne me répond plus, alors je vais laisser tomber. Il ne veut plus, alors je vais respecter ce choix.

Félix n'a plus de sentiment pour moi et je suis bien content, car je lui est dis pour Macéo et moi. Il m'a expliqué qu'il avait une relation un peu ambiguë avec un garçon dont il est amoureux. Il me semble qu'il s'appelle Gabriel.

<< Tu vas le voir, ce garçon?, demandais-je.

- Je ne sais pas trop, dit-il. Comme je te l'ai dit, une fois à l'école, il change... Quand nous serons tous les deux, il va oser un peu plus, mais bon, qu'est-ce que tu veux? C'est comme ça. >>

Il regarde tout le monde en soupirant.

<< Changeons de sujet!, dit-il. >>

Je hoche la tête et nous écoutons la discussion des amis de Macéo. Je lance un petit regard à mon amoureux et je croise son regard. Je lui sourit, heureux de passer une soirée avec des personnes que j'apprécie.

Les heures passent et nous ne voyons pas le temps passer. Félix nous dit que c'est bientôt le décompte.

<< Dix. Neuf. Huit. Sept. Six. Cinq. Quatre. Trois. Deux. Un. Bonne année!, crions nous tous à l'unisson. >>

Macéo me tire vers lui, il pose ses mains sur le bas de mon dos et je pose instinctivement les miennes autour de son cou.

<< Bonne année mon cœur, me dit-il en souriant.

- Bonne année, à toi aussi, honey. >>

Il pose ses lèvres sur les miennes. Nous nous séparons sous les moqueries de nos amis.

C'est quelques heures plus tard que les parents de Félix viennent le chercher et Macéo et moi rentrons chez lui.

Nous rentrons dans sa maison et il ferme la porte à clé. Chacun notre tour, nous allons nous laver. Nous avons mis les mêmes pyjamas qu'à Noël. C'est-à-dire, jogging et torse nu pour Macéo et mon fameux kangourou et un jogging trop confortable.

Je m'étends dans son lit et il s'assit sur moi. Il m'embrasse, tout d'abord, passionnément et ensuite, il m'embrasse plus sensuellement. Je gémis contre sa bouche quand il bouge son bassin sur le mien. J'ouvre les yeux quand il sépare ses lèvres des miennes. Je lâche un autre gémissement quand il se frotte encore.

<< Ma-Macéo? >>

Je sens mon entre-jambes grossir sous lui. Ma respiration s'accélère, non pas sous la peur, mais bien d'excitation. Je sens ses mains sur mon torse, elles sont passées sous mon kangourou. Je panique malgré tout.

<< Si tu veux arrêter, tu as juste à me le dire, dit-il. D'accord mon cœur? >>

Et avec confiance, nous faisons l'amour. 

Censure!

<< Hey mon cœur?, dit-il.

- Hm?

- Un bain, ça te dit?

- Ouais, dis-je en tournant ma tête vers lui. >>

Des malheurs à des bonheursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant