Chapitre 6

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- Fait comme chez toi, dis-je après avoir refermée la porte derrière nous.

Joseph parti s'installer sur le canapé. Il sortit son téléphone et navigua dessus pendant que je partis chercher mes cours.

Je m'installa à l'autre bout du canapé, et commença à relire tranquillement les cours de mes matières du lendemain. Certains professeurs aimaient se la jouer interro surprise. Apres m'être faite avoir 3 fois, j'ai pris l'habitude de réviser tous mes cours avant chaque nouvelle séance.

À peine 20 minutes plus tard, quelqu'un frappa à la porte. Je m'apprêtais à aller l'ouvrir quand Joseph posa sa main sur mon épaule pour me rassoir.

- Je m'en occupe, continue ce que tu es en train de faire, me dit-il.

J'étais tellement préoccupé par les neurosciences que j'étais en train de lire que j'en avais presque oublié ce pour quoi il était là. C'est sûrement le livreur qui nous apporte à manger. Je me demande ce que Joseph nous a commandé.

Je le vis arriver dans la cuisine avec deux énormes sac remplis de je ne sais quoi.

- Mon Dieu mais qu'est-ce que tu as pris, Joseph?
- Des courses, je pense que tu en auras assez pour toute la semaine. J'espère que tu aimes les lasagnes, c'est ce que j'ai prévu de préparer.
- Mais pourquoi tu as pris autant? Je comptais y aller demain après les cours.
- Disons que comme ça tu auras plus de temps pour réviser.

Il avait bien appuyé sur le dernier mot, probablement toujours vexé par ce que je lui avais dit précédemment.

Je m'en voulais un peu de lui avoir dit cela. Surtout que ce n'était pas ce que je voulais dire. Je n'avais pas perdu mon temps en allant boire un verre avec lui. C'est juste que j'avais perdu du temps de révision. J'espère qu'il l'a compris. J'ai une manière de parler plutôt cru je le sais. Je ne réfléchis jamais avant de parler. Maman me disait toujours que je ferais mieux de tourner ma langue 7 fois avant d'ouvrir la bouche. J'ai du mal à appliquer ce conseil, malgré le fait que ça m'a valu plus d'un coquard. Je suis pas vraiment la reine du self control.

Je me remis dans ma lecture, mal à l'aise à cause de sa gentillesse. J'agissais comme une vraie trou du cul, alors qu'il était simplement gentil avec moi. C'est simplement difficile de croire que ce n'est plus le Joseph Quinn que j'ai connu.

Joseph installa le plat dans le four. Il s'avança vers moi et ouvrit la bouche :

- Dis-moi, ça te dérangerait que j'empreinte ta salle de bain? Être juste à côté du four qui chauffait m'a fait légèrement transpiré, dit-il en se grattant la tête, tout gêné. Et je ne pense pas que l'odeur soit vraiment agréable.

Je souris bêtement et lui dit qu'il n'y avait aucun problème.

- Dépose moi ton t-shirt devant la porte, je vais le laver à la main et te le sécher au sèche cheveux.

Il acquiesça d'un signe de tête et se dirigea dans la salle de bain. Quelque seconde plus tard, la porte s'entrouvrit et son bras dépassa afin de déposer son t-shirt au pieds de la porte.

Je ramassa le t-shirt et me dirigea vers le lavabo. C'est vrai qu'il sentait fort.

Après avoir finit de laver son t-shirt, l'odeur était partie.

- Mince le sèche cheveux, marmonnais-je.

Il était dans la salle de bain, où Joseph était en train de se laver.

Je frappa à la porte.

- Joseph j'ai besoin du sèche-cheveux.

Pas de réponse. J'entendis l'eau se couper. Quelques secondes plus tard, Joseph ouvrit la porte.

SAUVAGE : when we met againOù les histoires vivent. Découvrez maintenant