The blond hair - Xiaother -

Chapitre 5

Le cheval de la princesse Hu Tao est vraiment très adorable. Et les palefreniers sont vraiment très gentils et bienveillants envers moi. J'ai appris plein de chose aujourd'hui, que ce soit sur leur métier, les chevaux et même le prince. Déjà le prince vient ici toutes les semaines. Il fait une promenade ou une leçon avec sa jument et il revient la semaine d'après. D'après les dire, il semble être très attentif à sa jument donc il n'est pas si méchant que ça.
Je suis entrain de passer dans tous les boxs pour regarder tous les chevaux qui sont rentrés du pré pour leur soin quotidien. Je n'ai jamais vu des écuries avec autant de bienveillance pour les chevaux.

-Bon... On doit s'occuper de Az...

Az ? Je suis les palefreniers et ils semblent dépités en regardant le grand cheval brun dans le box. Le cheval lui aussi semble contrarié... Cela promet d'être assez drôle.

-On doit faire ses sabots en plus...

L'un soupire et prend les choses en main. Il saisit le cheval à travers la porte par le licol pour lui mettre une longe. Il ouvre la porte et mène le cheval à l'extérieur. Mais à peine l'étalon est complément sorti, qu'il commence déjà à faire des siennes. Il commence a s'exciter tout seul en trottinant sur place, tirant sur la longe et hennissant fortement. Les palefreniers essaient de le remettre dans le box sans succès. Cela a même pour effet d'énerver davantage le cheval qui commence a se ruer. Alors ils reculent tous, attendant qu'il se calme seul. Comment font-ils d'habitude ? Même moi, j'ai deux/trois pas de recule pour ma sécurité. Mais... je ne crains que cela ne soit suffisant.

PDV Xiao

Je rentre et Snow n'est pas arrêtée complément que je descends déjà. Elle se stop aussitôt et je commence directement à ranger soigneusement les étriers pour ne pas l'embêter. Je remarque que personne n'est là pour m'accueillir. Je plisse des yeux et un brouhaha semble se dérouler dans les écuries. Ils doivent s'occuper de Azhdaba.

-Aether ! Fait attention !

Sur ce prénom, mon corps réagit tout seul. Je laisse Snow en plan pour aller voir dans l'écurie en courant ce qui ce passe. En arrivant aux grandes portes, Azhdaba semble avoir prit pour cible mon servant... C'est vrai que cette teigne déteste les nouveaux visages ! Je grogne, et instinctivement, je cours vers Aether pour le tirer en arrière alors que celui était figé face au danger. Je me retourne, le serrant fortement contre ma poitrine pour faire une sorte de bouclier. Je ferme les yeux appréhendant les sabots de ce cheval de malheur... Mais alors que Azhdaba allait cabrer, un puissant cri se fait entendre.

-Calme toi. Tout de suite.

Le cheval s'arrête aussitôt, je le sens à son souffle. Puis ses bruits de sabots ne résonnent plus dans la bâtisse. Je lève la tête et je me tourne pour voir mon père qui fixe son cheval.

-Vous avez négligé son caractère. Il n'aime pas les nouveaux vous le savez pourtant...

Le cheval s'éloigne lentement de moi pour s'approcher vers son maître. Il se cale derrière Zhongli en cherchant des câlins de son maître mais Zhongli reste neutre. Puis je réalise que je tiens toujours Aether dans mes bras, je me recule sous le regard des autres et il semble complètement prit au dépourvu. Le pauvre... Il est dans une situation très gênante. Je ne sais pas pourquoi j'ai fait cela dans un premier lieu. Je suis juste stupide...

-Occupez-vous de Snow qui attend dehors !

Et sur ces derniers ordres adressés aux palefreniers et sous le regard de mon père, je me saisis du poignet du petit blond pour quitter les écuries par l'arrière. Je le traine et une fois assez loin, je reprends mon souffle. Je me retourne vers lui.

-Tu vas bien ?...

Il semble soudainement revenir à lui, son regard démontre une grande inquiétude.

-Vous n'êtes pas blessé ?! Pourquoi vous avez fait cela ?! Vous ne devez pas vous blesser pour un simple roturier mon Prince !

-J'aurais dû regarder Azhdaba te donner des coups de sabots sans rien faire ?

Ses sourcils se renfrognent et son air devient dure. Cela ne colle avec son visage.

-Oui.

Il semble plein de conviction mais rien que par sa réponse, cela prouve qu'il ne me connaît pas. Mon regard aussi durcit, pour une fois je suis bel et bien irrité. Comment peut-il penser que ma santé vaux plus que la sienne ? C'est stupide comme façon de penser ! D'ailleurs, sous mon air contrarié, il semble prit au dépourvu et baisse la tête en se penchant en avant.

-Pardonnez-moi ! Merci !

Je souffle, puis je tourne les talons.

-Rentrons, tu me prépares un bain et tu iras te changer car tu sens le cheval aussi.

Sur ces mots, il s'exécute et profite de cet ordre pour partir devant. Je suis à ses talons quelques mètres à l'arrière. Je suppose qu'il doit réfléchir à ce qu'il vient de se passer... Il est interdit de lever le ton sur son maître, c'est pour cela qu'il s'est montré désolé et qu'il m'a remercié. Encore une fois, nous n'avons pas été sur la même longueur d'onde.