ELORA
Je me suis cachée derrière la porte de la salle de bain après avoir réalisé que la personne devant ma chambre ne faisait pas partie des hommes d'Eyon. Mes jambes fourmillaient et ma respiration irrégulière se faisait bruyante, je maintenais une main sur ma bouche pour ne pas faire plus de bruit. J'étais paralysée. L'intrus était en train d'essayer de forcer la porte.
Mon cœur me lâche lorsque j'entends deux voix pester derrière celle-ci.
Ils sont plusieurs.
Cette nouvelle ne m'arrangeait pas. Je saisis un flacon de parfum en verre, n'ayant rien trouvé d'autre pour me défendre.
Putain de merde.
Le stress me faisait transpirer, je n'arrivais plus à réfléchir. Prise de panique, j'arrive à me rappeler que Lock est censé coucher dans la chambre voisine à la mienne. Je me précipite vers le mur qui sépare nos deux chambres et donne trois grands coups, espérant le réveiller, mais un vacarme se fit attendre à la seconde même où je cogne contre le mur.
Ils avaient réussi à forcer la porte, ils étaient à l'intérieur.
Je puise dans mes dernières forces et retourne derrière la porte. Je les entends parler, mais je ne comprends pas ce qu'ils disent. J'entends les meubles de ma chambre se faire renverser et leurs voix haussées. Ils se rapprochaient de la salle de bain.
J'aperçois l'un d'entre eux entrer dans celle-ci à travers l'espace que procurent les charnières entre la porte et l'ébrasement. Je retiens ma respiration, il était cagoulé et l'obscurité n'arrangeait rien.
Je vais mourir.
Arrivé au milieu de la pièce, il s'arrête, sceptique. Je profite de cet instant d'inattention pour lui fracasser la bouteille de parfum sur le crâne. Ce dernier tombe raide, mais le brouhaha que j'avais créé avait alerté son ami.
— Max ? Ça va ?
L'homme arrive au niveau de l'encadrement et lâche un hoquet de surprise en voyant son ami au sol, il me pointe de son arme et se rapproche.
— Crois-moi, tu n'aurais jamais dû, ma douce, prononce-t-il en relevant son arme vers mon front en s'apprêtant à tirer.
Je ferme les yeux, prête à l'impacte.
Un bruit strident me fait sursauter, il avait tiré. Mais je n'avais rien senti. Je rouvre les yeux dans un doute et aperçois Lock, une arme à la main, devant le cadavre de l'inconnu.
— Tu... Tu l'as tué... Il est mort !
— C'était lui ou toi, me dit-il en me prenant par le bras pour me sortir de cette salle d'eau.
— Je... je l'ai tué... il est mort, j'ai tué un homme...
Je suffoquais, je manquais d'oxygène. Ma gorge était sèche.
— Non Elora, il n'est pas mort, juste assommé, ne t'en fais pas viens avec moi.
Arrivés dans le couloir, nous apercevons Eyon, Ian et Owen se précipiter vers nous. Le coup de feu avait réveillé toute la maison. Des hommes, encore en pyjama, étaient sortis dans le couloir pour comprendre ce qu'il se passait.
— Il se passe quoi ? Tu as tiré sur qui ? demande Eyon, inquiet.
— Deux enfoirés se sont introduits dans la maison, ils étaient venus chercher Elora, répond Lock, légèrement paniqué.
Bordel, Eyon ne mentait pas, j'étais vraiment recherché par des narcotrafiquants.
Eyon écarquille les yeux, mais n'eut pas le temps de répondre quand un homme cria :
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PLATONIC
Romance« 𝐒'𝐢𝐥 𝐥𝐮𝐢 𝐚𝐫𝐫𝐢𝐯𝐞 𝐪𝐮𝐨𝐢 𝐪𝐮𝐞 𝐜𝐞 𝐬𝐨𝐢𝐭, 𝐣𝐞 𝐛𝐫𝐮̂𝐥𝐞 𝐯𝐢𝐯𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐪𝐮𝐞 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞 𝐪𝐮𝐢 𝐚𝐮𝐫𝐚 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐢𝐛𝐮𝐞́ 𝐚̀ 𝐬𝐨𝐧 𝐦𝐚𝐥𝐡𝐞𝐮𝐫. » Elora et Eyon, deux jeunes adultes submergés par la pression qu'ils...