Hell Whisperer

Chapitre 20

! Attention, ce chapitre comporte une scène de sexe qui pourrait éventuellement choquer les personnes les plus sensibles. N'hésitez pas à passer directement au suivant si ce genre de passage vous dérange ou vous met mal à l'aise. !

Nash

La porte de sa chambre claque derrière nous. Éléa arrête aussitôt de s'agiter, mais je ne la laisse pas retrouver le sol avant d'être enfermé avec elle dans sa petite salle de bain exigüe.

Son corps voluptueux glisse contre le mien et bien avant d'avoir touché le sol du bout des pieds, ses lèvres trouvent les miennes. Un bras autour de sa taille, une main dans ses cheveux, je l'attire toujours plus près de moi-même si j'ai la sensation que ce ne sera jamais assez. J'ai envie de me fondre en elle pour le meilleur et pour le pire.

J'ai beau la sentir pleine de vie, de désir, c'est encore le bordel dans ma tête. Elle aurait pu mourir aujourd'hui... Elle aurait pu me quitter avant même que notre histoire ne commence vraiment. Le besoin de prendre soin d'elle surpasse le temps d'un battement de coeur mon désir pour elle.

Notre baiser s'interrompt, nos regards s'arriment et face à ce brin de femme, je perds pied. Comment ce que je ressens pour elle peut-il déjà être aussi fort ? C'est comme si elle m'avait ensorcelé...

Dans un silence saturé de désir refoulé, de soulagement et de sentiments que nous ne comprenons ni l'un ni l'autre, mes doigts glissent le long de sa joue jusqu'à son cou. Sa peau bronzée se couvre de chair de poule. Du dos de l'index, je parcours son décolleté. Ses paupières papillonnent et j'aimerais entrer dans sa tête pour connaître ses pensées.

— À quoi penses-tu, Princesse ?

Sous la pression de mes pouces, ses petits tétons tout durs pointent. J'observe avec délectation le mouvement saccadé de sa poitrine. Sa main se referme sur mon tee-shirt pour m'attirer à elle. Deux billes bleues scintillantes me percutent de plein fouet.

— Ne joue pas avec moi, Cro-Magnon.

Un demi-sourire étire mes lèvres et la fait grogner. La seconde suivante, nos langues se rencontrent dans un ballet de sensualité à vous faire oublier le reste du monde. Ses ongles griffent mon cuir chevelu, mes doigts s'enfoncent dans la chair tendre de ses hanches. J'ai envie d'elle comme je n'ai jamais eu envie de personne, c'est clair ! Mais un coup d'oeil au miroir derrière elle me rappelle qu'elle est couverte de sang.

— Laisse-moi t'aider avec ça.

D'un geste souple, je lui retire son haut et marque un temps d'arrêt. La bague de son père luit doucement sur sa peau sans défaut, mais c'est à peine si je la remarque. Je ne vois plus que sa poitrine magnifique. Son soutif n'a absolument rien de sexy, ses seins ne sont même pas si gros que ça et pourtant... Je bande plus fort que jamais.

Profitant de mon moment d'absence, Éléa déboutonne le bouton et glisse ses pouces sous la ceinture de son jean. Le vêtement glisse sur ses jambes tout en muscles et je peine à déglutir. Merde... Il est loin le vilain biker sans foi ni loi... Enfin, pas si loin que ça... À la vue de sa petite culotte blanche, ma bouche s'assèche. Mon sang se met à bouillir dans mes veines et l'envie de la lui arracher devient insoutenable. J'ai envie de la goûter, de sentir son goût sur ma langue avant de la prendre jusqu'à ce qu'elle en perde la voix. Mais d'un autre côté, la voir se désaper pour moi, c'est trop bandant pour que j'intervienne... Cruel dilemme.

Ses sous-vêtements touchent à peine le sol quand ma patience atteint ses limites. La seconde suivante, je l'ai soulevée pour poser son cul sur le bord du lavabo et mon érection se presse contre sa féminité le temps d'un autre baiser à couper le souffle. Je la dévore jusqu'à la faire gémir avant de saisir l'un de ses tétons entre mes lèvres.