Chapitre 7

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~Billy~

10 mars 2023

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10 mars 2023

Quand j'étais petite, je me demandais toujours comment ma mère arrivait à savoir quand j'avais pleuré. Je me demandais comment elle pouvait s'en rendre compte. Est ce que c'était un super pouvoir ? Un truc spécial de maman ? Qu'elle m'aimait tellement qu'elle arrivait à savoir exactement quand ça n'allait pas ?

Et bien en réalité, c'était simplement que je me réveillais toujours le lendemain matin avec les yeux gonflés. Et j'ai dû mettre 13 ans pour m'en rendre compte. En même temps, je détestais tellement mes tâches de rousseurs au collège que je ne me regardais plus dans le miroir.

Avec le temps, j'ai appris à les aimer, comme j'ai fini par me rendre compte que mes yeux ressemblent à des balles de golf le lendemain matin d'une nuit de pleure.

Le lendemain de la première journée de simulateur, je me réveille avec les yeux gonflés. Je déteste ça. Enfin, qui aime ça ? Mais bon, vu la crise que j'ai tapé hier, c'est plutôt logique. Qu'est ce que j'ai honte quand j'y repense.

Pour me rafraichir, et aussi me punir d'être une telle pigeonne, je prends une douche glacée dès 8h du matin.

- Ça t'apprendra à être la bouffonne du village Noisette, je me dis à moi même

J'enfile mon polo et ma veste Alpine ainsi que mon jean noir. Je laisse mes cheveux tels qu'ils sont après avoir constaté qu'un coup de brosse suffisait. Puis je descends au petit déjeuner tant que j'en ai encore le temps. Je rêve de mon café au lait.

Une fois ma tasse récupérée et mon assiette de pastèques dans la main, je repère une table où plusieurs personnes du staff Alpine sont installées, dont Clem. Je salue tout le monde et m'installe en face de celui ci.

- Comment tu te sens ? Il me demande dès mes fesses posées sur ma chaise

- Très bien, la nuit m'a fait du bien, je prends une gorgée de mon café. Mais comment ça se fait que tu sois encore là ? Tu n'as pas terminé hier ?

- Si, je repars en avion ce matin.

Je hoche la tête et me concentre sur ma tasse de café. Il faut que je sois parfaitement réveillée pour la séance simulateur. Surtout si je dois encore me battre à la radio avec Pierre. Ou dans la vraie vie.

- Salut tout le monde, dit le français au même moment

Quand on parle du loup. Il doit souvent avoir les oreilles qui sifflent vu le nombre de fois où je pense à l'égorger. Mais vu le regard qu'il me lance, je pense que les miennes doivent siffler tout autant. Ça nous fait au moins un point en commun.

Et évidemment, comme la venue de Davide hier n'était pas suffisante, il est également là au petit déjeuner.

Nos yeux se croisent, je lui lance un regard détaché pendant qu'il affiche son sourire narquois. J'ai une envie irrépressible de lui arracher ses implants de cheveux qu'il a fait faire en Turquie.

BELIEVE ~ Pierre GaslyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant