Message à un inconnu # Beau gosse

25-Première soirée

Les garçons sont arriver en souriant, nous félicitant tous les deux avec Benjamin.
Même si je les connaissais tous dans l' équipe, Benjamin a fait les présentations officielles avec chacun d' entre eux.
Puis, nous sommes partis pour rentrer tous chez sois.

Benjamin me tenait la main avec tendresse et il me regardait de nouveau.

- Tu...comptais rentrer ou...on peut se voir un moment ?, me disait-il un peu timidement.

- Je n' ai rien de prévu, à part peut-être passer la soirée avec un beau footballeur !, dis-je en souriant.

- Tu parle bien de moi hein ?, me disait-il en souriant.

Je souriais, bon sang qu' il était sexy quand il souriait comme ça.
Il me rendit son sourire, j' acquiesçais et je pouvais parier qu' il rougissait à ce moment là.

- Benji ?, je te laisse la demoiselle, tu l' à raccompagnera ?, disait Marco avec douceur en serrant la main de ce dernier.

Et oui, j' étais venue avec lui en voiture. J' allais me retrouver sans chauffeur, mais bien évidement, Benjamin ne me laisserait pas toute seule.

Il me faisait un clin d' œil ensuite, pas si discret mon meilleur ami, ce qui me fit rire.

- Bien sûr !, lui répondait Benjamin, je veille sur elle, je ne la lâche plus, disait-il en me regardant tendrement.

Je fondais, bon sang que c' était incroyable !, cette sensation qu' il me procurait à cet instant, c' était indescriptible !

Marco me fit un câlin, me chuchotant à l' oreille.

- Fais autant de bêtises que tu veux avec lui, moi je le ferais !, riait-il à mon oreille.

- T' est pas croyable !, lui dis-je en lui tapant doucement sur le bras.

Il ria, et il partit aussitôt.

Je regardais de nouveau Benjamin.

- Tu veux...qu' on aille chez moi ?, on pourrait grignoter un petit truc, parce qu' à cet heure ci...

- Oui je veux bien, dis-je en souriant, je meurs de faim !

Il ria, me donnant la main pour que l' on continue d' avancer.

- Allez vient !, me dit-il en souriant.

On entrelacait alors nos doigts ensemble, cette sensation de sa peau contre la mienne était magique, et sur ceux, nous sommes sortis de l' enceinte du stade, direction le parking pour prendre sa voiture.

Il m' ouvrit la portière tel un gentleman, restant à côté pour la fermer derrière moi.

Je posais mon sac au sol, sur le tapis et mettait mes mains sur la portière, ne montant pas encore à l' intérieur. Benjamin était juste derrière moi, je le regardait dans les yeux.

Il me regardait alors et souriait.

- Tu sais, commença-t-il, j' ai tellement imaginer ce jour que j' ai l' impression de rêver.

C' était beau ce qu' il disait, et il avait une tel douceur dans la voix.

- Et tu n' est pas déçu de ton rêve ?, lui dis-je avec la même douceur.