Notre moment à Benjamin et moi était juste parfait.
On était en total harmonie tout les deux, on avait vraiment l' impression de se connaître par cœur.Nous étions actuellement toujours dans le lit de Benjamin, le courant n' était toujours pas revenu. La pluie continuait, mais l' orage s' était calmé.
J' étais sur le ventre, ma tête tourner vers Benjamin qui se trouvait sur le côté. Nous avions juste un drap qui nous couvrais le bas du corps.
Mon dos nu, Benjamin carressait ma colonne du bout de ses doigts, de haut en bas et au bout d' un moment, il s' arrêtait à hauteur de mon tatouage qu' il carressait de nouveau.
Je le regardais avec tendresse et lui aussi, il me souriait.- Il a une signification ce tatouage ?, me demandait-il doucement.
J' acquiesçais, souriant légèrement.
- T' est pas obligé de m' en parler si tu ne veux pas.
- Non, ne t' inquiète pas, c' était il y a très longtemps, dis-je avant de poursuivre.
Il me carressait de nouveau le dos.
- J' avais à peu près quatre ans, commençais-je, j' ai eu une très grosse infection qui s' est propagé au niveau respiratoire, qui s' est placé sur mes poumons.
Benjamin se rapprochait de moi, me prenant dans ses bras. Il a sentit tout de suite que ça n' avait pas été de bon moment.
- La situation à vraiment empirer, j' ai été hospitaliser pendant près de huit mois, brancher à des machines qui respirait presque pour moi.
Il m' embrassait sur le front et essuyait une petite larme qui perlait au bord de mes yeux.
- Mes parents ont tout arrêter, leur travail, leur vie, pour être à mes côtés jour et nuit. J' ai failli être placée dans un coma artificiel, frôler la greffe car j' étais vraiment mal en point, mais ils ont finis par trouver la solution et le traitement adéquate et je me suis rétablie en quelques mois, presque par miracle. Ça n' a pas été facile, mais j' étais jeune, en pleine croissance malgré tout. Un tas de cachet à prendre tout les jours, un traitement et un suivis après pendant un assez long moment, et ça allait mieux ensuite. Je n' ai plus aucune séquelle, je me suis battue, et ce tatouage me rappelle qu' il ne faut jamais rien lâcher, qu' il faut prendre une bonne inspiration avant chaque chose que l' on doit effectuer et qu' on arrive toujours à ses objectifs si on y croit.
- T' est une battante, me dit-il avec la voix un peu émue.
Je souriais, le remerciant et l' embrassait.
Il me serrait dans ses bras et nos corps nus se retrouvait l' un contre l' autre.
Nos baisers se sont poursuivis avec plus d' intensité, et bien évidement nous avons vécu un second moment tout les deux.Après ce doux moment, nous avons ressentit une petite faim. Entre nos kilomètres courus et nos deux sessions câlins, on était mort de faim. C' est en culotte et tee-shirt de Benjamin pour moi et en caleçon pour lui, que nous avons été à la cuisine.
Benjamin a fouiller dans ses placards et on s' est improviser un petit repas en mode pique nique.
Au menu de ce soir, sandwich au pain de mie avec beurre et confiture, un verre de lait et un yaourt.
Ça allait bien passer pour ce soir et ça nous as suffit.
Alors que l' on était en train de nettoyer après notre pique nique improvisé, l' heure de son four se ralluma, signe que l' électricité était revenu.
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Message à un inconnu # Beau gosse
RomanceEt si une journée de merde finissait par devenir la meilleure journée de votre vie. Alexie, 27 ans, une jeune française, créatrice de mode installer à Milan, la capitale de la mode à l' italienne en a fait les frais. En effet, par une belle journée...