Chapitre 8

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Du mouvement attire mon attention et je comprends que le roi est enfin réveillé

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Du mouvement attire mon attention et je comprends que le roi est enfin réveillé.

«Il était temps, je commençais à vraiment m'ennuyer » dis-je à haute voix alors que je l'entends souffler.

«Est-ce que tu es toujours comme ça » dit-il d'une voix encore plus grave que d'habitude.

«De quoi vous parlez ? » je demande.

«De ton impertinence » dit-il à moitié énervé.

«Ça a son charme non ? ».

«Non».

Je lâche un rictus et j'entends le lit craquer signe qu'il va se lever.

Il était temps, l'aurore se lève depuis plusieurs minutes maintenant et je commence à avoir mal partout.

«Est-ce que vous auriez la gentillesse de m'enlever la corde qui me retient au lit, elle me scie le ventre ».

«Bien sûr votre Altesse, sachez que votre petit-déjeuner vous attend en bas » dit-il d'une voix ironique.

«C'est vraiment très appréciable merci » dis-je.

Une ombre se dirige vers moi et je me retrouve face au roi, torse nu qui vient me dénouer la corde.

Je viens fixer autre chose que l'homme devant moi étant mal à l'aise de me retrouver face à un torse d'homme.

«J'imagine que demander les mains serait de trop » dis-je en finissant par le regarder droit dans les yeux.

«Tu veux pas une couronne pendant qu'on y est ? ».

Pas besoin mon cher Arthur, la mienne m'attends sagement dans ma chambre.

Une fois complètement détaché, je viens me lever comme je peux et je grimace face à la douleur de mon ventre.

Je ne peux pas regarder son état à cause de mon corset, mais j'imagine déjà les traces de cordes apparentes.

Le roi se dirige vers le petit coin pour se laver et j'en profite pour venir m'allonger dans le lit alors que je soupire d'extase en fermant les yeux.

«Je sais pas ce qui me retiens de te tuer » je l'entend me dire alors que je souris.

«Approximativement tous les sujets de votre royaume à qui j'ai donné de l'argent » dis-je.

«Et pour ceux que tu as volé ? » dit-il d'une voix plus proche alors que je réouvre les yeux et je le vois juste au-dessus de moi.

«Ils s'en remettront, ils sont riches ».

«Tu n'es qu'une effronté » dit-il.

Mon insolence lui est répondu par un grand sourire alors que la porte de sa chambre s'ouvre.

«Art... oh je dérange ? » demande Gauvain.

«Dérangez de quoi ? Réfléchis deux secondes mon ami » s'exclame le seigneur en allant s'habiller.

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