Chapitre 11

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«Je pourrais très bien y aller toute seule » dis-je en descendant la petite pente avec Arthur à mes trousses

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«Je pourrais très bien y aller toute seule » dis-je en descendant la petite pente avec Arthur à mes trousses.

«Et puis que je te laisse filer, oui bien sûr » dit-il alors que nous arrivons au bord d'un lac.

Je me retourne vers lui, légèrement en colère.

«Je déteste qu'on surveille mes moindres faits et gestes » dis-je en posant mes mains sur mes hanches.

«Alors évite de te faire emprisonné la prochaine fois » dit-il sur le même ton.

«Est-ce que vous pouvez au moins vous retourner » dis-je.

«À une condition, que tu me donnes tout tes vêtements » dit-il.

«Pardon ? » dis-je.

«Tu m'as très bien entendu » dit-il sérieusement «C'est le seul moyen qui m'assurera que tu reviendra à mes côtés ».

Je le regarde en colère et je viens passer ma chemise par-dessus ma tête pour lui balancer en pleine tête.

Il enlève ma chemise de son visage et vient me lancer un regard noir qui descend rapidement sur ma poitrine enfermée dans son corset.

De mon index je lui fais signe de se retourner et après un dernier regard noir, il obéit.

Je souffle et je viens enlever mes bottes, mon poignard ainsi que mon pantalon et mon corset qui se détache par l'avant.

Je décide de garder uniquement ma culotte et je plonge dans l'eau sans perdre de temps après avoir détaché mes cheveux de sa natte qui vient très vite s'emmêler à cause du vent.

Je ne peux même pas me laver tranquillement.

Ça fait trois jours qu'on tourne dans la forêt à la recherche du moindre indice, mais comme je l'avais prédit nous trouvons absolument rien.

Quand je remonte à la surface, je vois Arthur toujours de dos et je maudits cet homme et sa quête absurde.

«Pas trois heures non plus » je l'entends me dire.

«C'est pas comme si on était sur une piste non plus ».

Je viens frotter mon corps qui était encore rempli de tâche de sang du combat d'il y a trois jours et je nettoie ma blessure à l'épaule dans l'eau glaciale.

Une fois plus ou moins propre, je me dirige vers le rivage et je sors en attrapant ma chemise pour m'essuyer avec.

Une fois plus ou moins sec, je remets mon pantalon, mon corset et mes bottes sans oublier mon poignard.

Je laisse mes cheveux sécher à l'air libre et je constate déjà qu'ils sont déjà en train d'onduler.

«C'est bon, on peut reprendre la route très cher Roi » dis-je en récupérant ma chemise au sol mouillé.

La quête Où les histoires vivent. Découvrez maintenant