Chapitre 2

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Ça fait approximativement 3 heures que je parcours les routes en attendant désespérément qu'une charrette autre que celle d'un honnête marchand passe

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Ça fait approximativement 3 heures que je parcours les routes en attendant désespérément qu'une charrette autre que celle d'un honnête marchand passe.

La pluie est toujours présente, mais le soleil à pointé le bout de son nez, nous laissant apercevoir un jolie arc-en-ciel au-dessus des nuages.

J'entends au loin le bruit de plusieurs sabots ainsi que des roues qui s'écrasent contre la terre.

Il m'en faut pas plus pour jeter mon arc dans le fossé sans me retourner et de m'allonger sur le sol, rempli de boue à cause de la pluie et de fermer les yeux en attendant que le cortège arrive.

Je sais par avance qu'il s'agit certainement d'un beau carrosse, personne n'est escorté si il n'y a pas une personne importante à l'intérieur.

J'entends le carrosse se rapprocher de plus en plus de moi et j'esquive un sourire quand il s'arrête.

«Halte ! Debout » s'exclame l'un d'entre eux.

«Lève toi, sale souillone ».

«Vous voyez pas qu'elle est inconsciente bande d'idiot, nous devrions lui porter secours ».

«Gauvain est sa bravoure légendaire » se moque l'un d'entre eux alors que j'entends plusieurs rires.

Mais combien sont-ils ?

«Nous devrions la pousser dans le fossé ».

«Je suis d'accord avec Caradoc, elle se réveillera par elle-même».

«Arrêtez donc, si Arthur apprend ça, il serait capable de vous tuer ».

«Mon cher Tristan, penses-tu que notre ami en a quelque chose à faire de cette mendiante ? Je suis persuadé qu'elle est morte »

Mais qui sont ces hommes ?

«Pervecal, Gauvain allez vérifier si elle est vivante » s'exclame la voix appartenant à celui qui se nomme probablement Tristan.

Ma main qui était posée sur mon poignard est prête à venir planter l'un des hommes qui viendra poser ses sales pattes sur moi.

«Mademoiselle ? » s'exclame l'un des hommes qui s'est approché de moi.

Je sens sa main approcher na nuque, mais je sors mon arme et vient me placer derrière lui en deux trois mouvements tout en plaçant ma dague sous sa gorge.

Bien joué Kenna, tu as devant toi 4 chevaliers.

Je vois l'un des hommes rire tandis que je lui jette mon plus beau regard noir.

«Que crois-tu faire » dit-il en se moquant.

«Donnez-moi vos bourses et j'épargnerais votre ami » dis-je en resserrant ma prise sur mon otage.

«Ça fait quoi d'être menacé par une donzelle Perceval ? » se moque toujours le même homme.

«Lâche-le et nous passerons notre chemin » s'exclame un autre chevalier.

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