Je vois derrière lui, plusieurs hommes que je reconnais et je vois l'un d'entre eux me lancer un sourire tout sauf sympathique.
Je pense que je peux dire adieu à mon repas.
Ni une, ni deux je me me précipite vers les escaliers pour monter à l'étage et tenter, je dis bien tenter de leur échapper une deuxième fois.
Une fois, dans le couloir je cours rapidement vers la dernière chambre du fond pour me donner un peu plus de temps, en sachant qu'ils ouvriront les premières portes.
Je me dirige vers cette dernière et je prie pour qu'elle soit ouverte.
J'appuie sur la poignet et je soupire de soulagement en entrant tout en refermant la porte derrière moi alors qu'un cri résonne.
Je me retourne vers un homme et une femme nu dans un lit entrain de se cacher sous la couverture.
«Désolé pour le dérangement occasionné, mais c'est assez urgent » dis-je en me dirigeant vers la fenêtre alors que je sens leur regard sur moi.
J'ouvre la fenêtre et je viens passer ma tête pour explorer comment je vais m'évader.
Par chance, je vois une longue poutre en bois qui descend jusqu'au sol, parfait.
«Monsieur, Madame bonne continuation » dis-je avant de passer par la fenêtre et de m'agripper à la poutre.
Je viens nouer mes jambes et je me laisse glisser sur le bois et je peste en sentant le bois écorché mes mains.
Comme une débutante, je me réceptionne mal et je tombe par terre.
Je n'ai pas le temps de me relever que je vois la pointe d'une épée sous mon menton.
Cette dernière vient relever mon visage et je finis par croiser le regard du roi.
Je crois que c'est le début de la fin.
«ARTHUR, ELLE A SAUTÉ » s'exclame une voix d'en haut alors que le roi me regarde toujours.
«Debout » dit-il d'une voix monotone.
Ce n'est plus l'heure de faire la difficile Kenna.
Je souffle et je lui obéis alors que la pointe de son épée me suit à la trace.
Je vois le reste de ses compagnons arriver en courant à ses côtés.
«Comme on se retrouve » me dit l'un d'entre eux au regard hargneux.
Les différents hommes viennent m'entourer en pointant tous leurs épées vers ma tête et je dois dire que je commence à être angoissé.
«C'était une bonne partie de chasse non ? » dis-je alors que je n'obtiens que le silence et des regards réprobateurs.
Au fur et à mesure, je vois les villageois sortir de chez eux et regarder la scène qui se déroule devant leur yeux.
L'humiliation est à son comble.
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La quête
Ficción históricaComment une princesse à pu se retrouver du jour au lendemain à vivre dans la forêt pour tenter de survivre ? Kenna n'a pas eu le choix, elle est partie pour sa sécurité. Elle a préféré laisser son statut au château pour laisser place à la pauvreté. ...