Chapitre 35

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J'ouvre les yeux petit à petit et je vois des branches d'arbres ainsi que des feuilles qui tombent, je suis dans la forêt

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J'ouvre les yeux petit à petit et je vois des branches d'arbres ainsi que des feuilles qui tombent, je suis dans la forêt.

Je me cale contre la chose moelleuse sous moi et je soupire de douleur.

Mes yeux se posent sur ma jupe verte et mes bottes au pied qui sont attachés, comme mes mains.

Rien ne sert de crier, ma bouche est couverte d'un tissus et je suis assise dans une roulotte fermée avec une seule fenêtre, personne ne peut me voir.

Une, puis deux, puis une dizaine de larmes coulent sans que je ne puisse les arrêter en pensant à hier soir.

~Flashback~

Je prends la direction de ma chambre et je viens m'enfermer dans cette dernière avant de fermer les yeux et de lâcher mes larmes.

Je finis par rejoindre mon lit en traînant des pied où je m'écroule sur les draps après qu'on m'ait donné un coup dans le dos.

Je me retourne légèrement sonné et je me retrouve face à trois hommes, dont l'homme de ce matin.

«Quand je disais que ton visage me disait quelques chose, j'avais raison, tu ressemble beaucoup à ton père Ahkenna».

Je viens quitter le lit rapidement, mais les deux hommes viennent rapidement m'attraper pour mieux me maîtriser.

Je vais pour crier à l'aide, mais on me frappe si fort que je tombe au sol.

Je n'ai pas le temps de faire quoi que ce soit que les trois hommes viennent me bâillonner pour éviter que je crie tandis que les deux hommes me tiennent les bras alors que je ne cesse de me défendre.

«Tu ne sais pas tout l'or que ton père a promis à celui qui lui ramènerai sa fi... » il se coupe alors que des coups se font entendre contre la porte.

«Kenna, tu veux bien m'ouvrir » s'exclame la voix d'Arthur alors que je hurle à m'en casser la voix «Je.. ce n'est pas du tout ce que tu crois »

Je sais, je sais.

Il refrappe encore.

«Je sais que tu es là, je vois ton ombre à travers le dessous de la porte » dit-il alors que je commence à pleurer.

Charles vient éteindre les bougies qui sont auprès de la porte, ne laissant que celle près de la fenêtre nous laissant presque dans le noir.

«Passe une bonne nuit, on se voit demain matin »

Je viens crier et gigoter pour essayer de faire du bruit, mais rien ne se passe tandis que j'éclate en sanglot.

Charles vient prendre mon visage en coupe.

«Personne viendra te sauver princesse » dit-il alors que je donne un coup de tête pour m'enlever de sa poigne.

«Déshabillez là et remettez lui ses vêtements de paysane » dit-il à ses hommes alors que je hurle de peur.

La quête Où les histoires vivent. Découvrez maintenant