Chapitre 39

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Je n'ai pas le temps de faire un pas de plus dans le château qu'un des gardes de mon père ne m'arrête

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Je n'ai pas le temps de faire un pas de plus dans le château qu'un des gardes de mon père ne m'arrête.

«Le roi a ordonné votre présence dans la salle du trône ».

Que me veut-il de si bon matin ?

Il a sûrement du apprendre que sa pique n'était plus planté et que j'ai enterré le reste du corps de mon amie.

Pas le temps de réfléchir, un garde vient me pousser dans le dos pour me faire avancer vers le lieu où je suis demandé.

Quand j'arrive dans cette dernière, mon père, Anne, Méléagant et un homme que je connais guère sont présent.

Leurs regards se posent sur moi et je vois Anne mimer un regard de dégoût en voyant mon état.

«Tu es devenue une sauvage ainsi qu'une souillon ma fille » dit-il en vanant vers moi.

«Tout ça pour dire que tu ne cesse de me faire honte depuis maintenant plus de 9 mois et que ça n'est pas près de s'arrêter. Tu n'es plus la princesse que j'ai forgé » dit-il en voyant mon état également.

«Heureusement que le prince veuille encore bien t'épouser même en voyant ça » se moque Anne.

«Je peux savoir qui t'as demandé de prendre la parole ? » lui demande mon père «Malgré que tu aies raison ma chère ».

«Je n'ai qu'une seule parole, quand je m'engage dans quelque chose c'est pour la vie » dit Méléagant.

«Et c'est là où on reconnaît un honnête homme » lui répond mon père en lui souriant.

Mon père repose son regard sur moi de haut en bas avant de prendre la parole.

«Commence tes bagages maintenant Ahkenna, tu pars aujourd'hui dans ton nouveau château ».

«Comment ça ? » je demande.

«Ton mariage est prévu dans une semaine, mais je n'arrive plus à te regarder et à savoir que tu es ma fille ».

Il me fait signe d'approcher et je lui obéis alors qu'il me montre un parchemin derriere lui.

«Ce n'est pas vrai ? » dis-je après avoir lu.

«Bien sûr que si » dit-il «Méléagant deviendra ton tuteur légale jusqu'à ce qu'il devienne ton époux. Ta présence ici n'est plus désiré par personne ».

Même si je déteste mon père, je souffre de ses propos.

«Tu m'as fait passé pour un roi faible, tu m'as humilié moi et mon titre ainsi que toute mon ascendance. Tu as craché sur tout tes ancêtres en te comportant comme une débauché et une sauvageonne. Je ne veux plus jamais rien avoir avec toi et ne compte pas sur ma présence à ton mariage».

Je viens me retenir contre la table parce que je serais capable de tomber à terre.

«Je ne peux t'enlever ton statut de princesse, mais je peux t'enlever de ma vision et de mon château. Alors des aujourd'hui tu pars avec ton fiancé, car le roi Gildas de Kermirvan à dorénavant plus d'enfant. Quand je me revois à ta naissance, heureux de rencontrer mon futur héritier, la déception était trop grande quand j'ai vu que tu étais une fille. J'aurais mieux fait de te tuer que de te laisser grandir ».

Je le regarde et je viens hurler quand je vois qu'il est sérieux.

Je viens récuperer dans un mouvement très bref l'épée du garde qui était à mes côtés et je viens la pointer face à mon père.

«Range moi ça, tu risques de te blesser » dit-il en riant.

«Qu'est-ce que ça peut vous faire, puisque que vous me vendez comme un vulgaire objet » dis-je en criant.

Mon père claque des doigts et une dizaine de garde viennent m'entourer.

Je viens attaquer celui qui se trouve devant moi alors que j'entends des rires provoquant mes larmes.

Mais malgré ça, je ne lâche pas, je viens me battre comme me l'a appris Arthur.

Leur rire finissent par s'arrêter quand il voit que j'ai réussi à blesser le garde qui tombe au sol.

Mon père fait un signe pour qu'un autre prenne part au combat et je mets toute ma colère et ma tristesse dans mes coups d'épée.

Le garde finit par me blesser au niveau de ma main et je finis par lâcher mon arme au sol sous les applaudissements de mon père.

«On aura décidément tout vu avec toi Ahkenna, merci pour le divertissement, mais maintenant la fête est fini».

Il vient m'attraper par ma main blessée et il me dirige vers la table avant de prendre la plume me l'enfonce dans la main et vient signer de ma main alors que des gouttes de mon sang tombe sur le parchemin.

«Voilà, une épine du pied en moins » dit-il en me lâchant la main alors que je fixe ma signature.

«Elle est toute à vous Méléagant »

«Nous partons dès maintenant, une nouvelle garde robe l'attend dans mon château ».

Je vois la main de père se poser sur le bureau et je viens lui planter la plume dans sa main alors qu'il lâche un cri.

«Je viendrai tout vous reprendre un jour » dis-je en lui chuchotant ses mots alors qu'il me fixe «Et si je suis morte avant, je viendrai vous hanter jusqu'à à votre dernier souffle, mais vous ne serez jamais tranquille ».

«Ne vous inquiétez pas roi Gildas, elle paiera pour ce qu'elle vient de faire » s'exclame Méléagant en agrippant mon bras.

Il nous conduit en dehors du château et à aucun moment je n'ai regardé derrière moi.

Je vois alors des dizaines de chevaux et une roulotte possédant une cage en fer à la vue de tout le monde.

Je comprends immédiatement que d'ici quelque instant, je serais enfermé comme un animal.

Je ne laisse pas la satisfaction à Méléagant de venir m'enfermer lui-même, que je décide d'y aller par moi-même et de m'asseoir.

Il se dirige vers moi le sourire aux lèvres et vient fermer la porte à l'aide du cadenas dont il récupère la clé.

«C'est bien, tu as compris ou été ta place » dit-il que je lui jette mon plus beau regard noir.

Il rompt notre échange et part monter sur son cheval et se met en route comme la chariotte.

C'est sous le regard parfois triste et amusé des habitants de la ville que je quitte le château et mon père pour toujours.

Voilà le chapitre 39, j'espère qu'il vous a plu ?
J'attends vos retours avec impatience :)

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