Chapitre 9

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J'écoute la conversation des hommes depuis ce matin pour ne pas flancher, mais ça commence à être dur

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J'écoute la conversation des hommes depuis ce matin pour ne pas flancher, mais ça commence à être dur.

Quand je lève les yeux vers le ciel, je vois que le soleil est orangé signe que la nuit va bientôt tomber.

Je traînes mes pieds depuis approximativement ce midi après leur petite pause pour qu'il puisse se restaurer.

Quant à moi, je n'ai toujours pas manger depuis hier soir et je commence à pas me sentir très bien.

Je ne sais combien de kilomètres on a parcouru aujourd'hui les chevaux et moi, mais les bestiaux supportent encore la marche alors que je commence à en arriver au bout.

La température était beaucoup trop douce pour ce début d'octobre, je suis en sueur et j'ai des vertiges de plus en plus fort.

«Est-ce... que je... pourrais... avoir de l'eau ».

Personne ne me répond et je me demande même si j'ai parlé à haute voix ou dans ma tête.

Sans faire attention je viens buter dans un cailloux et je m'étale au sol, sans mes mains pour me retenir.

«On devrait faire une pause non ? » s'exclame la voix de Gauvain.

Je sens qu'on tire sur la corde et je viens me tourner pour me mette sur le dos alors que je vois le visage des chevaliers sur leurs chevaux assez flou.

«On va poser le campement ici pour ce soir, la nuit va pas tarder à tomber »

«Mais Arthur, on peut encore avancer au moins une petite heure » s'exclame Caradoc alors que je me relève difficilement pour étre assise alors que la corde qui me tient vient s'écrouler sur le sol.

«Je peux avoir de l'eau s'il-vous-plaît ? ».

Je vois plusieurs paire de jambes venir rejoindre la terre ferme alors qu'on me tend une gourde.

Je relève la tête vers Tristan et je remercie avant de la saisir et de boire plusieurs gorgées.

«Tu es plutôt impressionnante tu sais » me dit Perceval pendant que je le regarde «Marché toute la journée, sous ce temps et sans avoir ni manger ni bu, c'est impressionnant ».

«C'est surtout de la maltraitance » dis-je en finissant par me lever un peu trop vite si bien que je bascule sur la droite, heureusement retenue par le roi.

«Merci » dis-je.

Il ne dit rien, mais il n'en pense pas moins vu son regard.

«Perceval, Caradoc allez chercher de quoi manger pour ce soir » s'exclame Arthur alors que je me détache de lui.

«Gauvain, rassemble du bois pour faire un feu et Tristan va remplir les gourdes dans la rivière en bas ».

Les hommes obéissent aux ordres de leur amis après avoir attaché leurs cheveux à des branches d'arbres tandis que je me dirige vers l'un d'entre eux pour m'asseoir et m'adosser.

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