Comment une princesse à pu se retrouver du jour au lendemain à vivre dans la forêt pour tenter de survivre ?
Kenna n'a pas eu le choix, elle est partie pour sa sécurité.
Elle a préféré laisser son statut au château pour laisser place à la pauvreté.
...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Je n'aurais jamais cru que le jour de mon mariage, je serais en train de me préparer dans une prison, avec des étrangères et surtout une femme qui prend des coups à ma place.
Le seul point positif à tout cela, c'est que je suis détaché et je peux enfin manger.
La première chose que j'ai faite détaché, j'ai pris Mathilde dans mes bras alors que nous avons pleurer toutes les deux.
Je me suis excusé des dizaines et des dizaines de fois depuis trois jours.
Une veuille femme nous a séparé et ma fait m'asseoir sur un siège qui a été amené exprès.
J'ai ordonné aux deux veilles femmes que l'une d'entre elles s'occupent des blessures de Mathilde sinon je refusais qu'on mon touche
C'est pourquoi ses plaies sont en train d'être soignés pendant que moi je me fais frotter le corps à la savonnette.
Depuis la dernière fois, je n'ai pas vu Méléagant et ça me va parfaitement, je le verrai assez aujourd'hui.
On me balance un sceau d'eau sur le corps alors que je suis morte de froid.
Les températures dans les caves sont glaciales.
Elle me frotte tout le corps ainsi que les cheveux et une fois sec, elle me passe une chemise blanche très légère puis un corset qu'elle vient nouer.
«Je vous trouve calme ».
Je pose mon regard sur Mathilde qui vient m'adresser la parole pour la première fois.
Je la regarde et elle poursuit.
«Pour une personne qui va se marier avec un homme affreux ».
Je la regarde et je lui souris, d'un sourire sincère.
«Je crois que j'ai accepté mon destin».
La femme dans mon dos tire un peu trop fort sur les liens et je devine qu'il est temps que je me taise.
Une fois le corset nouer, elle me passe ma robe de mariée et je crois que dans un autre contexte j'aurais pu aimer la porter.
Elle pose ses mains sur mes épaules et me force à m'asseoir de nouveau alors que je souffle.
Je la vois sortir une brosse à cheveux et c'est en me coiffant comme une cinglée que je grimace à cause de la douleur.
Ils ne doivent pas connaître la douceur ici.
Elle sort de nombreux accessoires pour me coiffer et mon regard se pose sur l'un d'entre eux.
Je crois être devenu sourde quand elle me demande de choisir l'un d'entre eux.
Je pointe du doigt celui qui me fait de l'œil.
J'essaie de calmer les battements de mon cœur, en sachant ce qui va s'en suivre d'ici quelques heures.