Chapitre 22

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Ne voulant pas rester seule durant ce moment, je viens sortir de la chambre, puis du couloir pour me retrouver sous une pluie battante

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Ne voulant pas rester seule durant ce moment, je viens sortir de la chambre, puis du couloir pour me retrouver sous une pluie battante.

Je reste choqué en voyant le temps dehors, c'est comme si il faisait presque nuit alors qu'il ne doit pas être loin de 15 heures.

Les vagues se déchaînent et viennent parfois s'échouer sur le bateau et la mer est devenue noir, quel spectacle affreux.

Le vent et la pluie donnent un aspect encore plus chaotique à la tempête alors que j'entends les marins crier pour se faire comprendre qui sont en pleine agitation au niveau du mât.

Je viens me diriger vers le commandant en me tenant au barre que je croise sur mon chemin.

«QU'EST-CE QU'IL SE PASSE ? » je crie alors qu'il tourne sa tête vers moi en maintenant le cap grâce au gouvernail.

«VOUS DEVIREZ RENTRER À L'ABRI » me dit-il alors que je dégage mes cheveux mouillés de mon visage.

Voyant que je ne suis pas prête à bouger, il secoue la tête et vient me répondre.

«ON ARRIVE PAS À RABATTRE LA GRANDE VOILE, ELLE EST BLOQUÉE PAR LA CORDE QUI A DU S'ENROULER».

Je lève la tête et effectivement je vois la voile toujours déployée.

«SI ON ARRIVE PAS À LA REMONTER D'ICI PEU DE TEMPS, LE MÂT VA CRAQUER SOUS LE POIDS DU VENT DANS LA VOILE ».

«ON VA MOURIR ? » je demande.

«IL Y A DES CHANCES »me dit-il bien trop sérieusement «LA GROSSE CORDE NOUS A LÂCHÉ, IL NE RESTE QUE LA PETITE ÉCHELLE DE Corde POUR MONTER EN HAUT, MAIS MES HOMMES SONT TROP LOURDS POUR PRENDRE LE RISQUE DE FRAGILSIER ENCORE PLUS LE MÂT»

Mon regard se pose sur ma petite bande de chevalier et je les vois en bas aider à tirer sur une corde pour faire plier la voile, mais sans succès.

Un cri d'effroi vient sortir de ma gorge quand je vois une vague venir passer au-dessus d'eux.

Dieu soit loué, ils sont encore tous sur le bateau.

Mon regard se pose sur le capitaine qui a du mal à contenir son gouvernail.

«PAR OÙ ON MONTE ? » je demande.

«NON, C'EST TROP DANGEREUX » me dit-il.

«PLUS DANGEREUX QU'UN NAFRAGE ? ».

Il me regarde en secouant la tête.

«PAR OÙ ON MONTE, JE NE ME RÉPÉTERAI PAS DEUX FOIS ».

«PAR LÀ-BAS » dit-il en pointant la toute petite échelle.

C'est exactement la même qui nous a permis de descendre sur la petite barque.

«C'EST DE LA FOLIE » je l'entends me dire alors que je pars en direction de celle-ci en tanguant.

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