Chapitre 47

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Je souffle une énième fois en regardant Arthur s'amuser dehors avec ses amis

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Je souffle une énième fois en regardant Arthur s'amuser dehors avec ses amis. Enfin s'amuser est un grand mot, ils sont en train de s'entraîner.

«Mademoiselle »

Je me retourne vers les femmes de la cour tandis que je me redirige vers elles.

«Pour le repas vous désirez quoi ? » demande l'une d'entre elle.

«À mon mariage, nous avions eu du sauté de porc ».

«Merci Juliette, mais il s'agit d'un mariage royal » se moque Annie.

«Si c'est pour vous moquer ainsi, je vous prierai de bien vouloir quitter la pièce » dis-je à la concernée.

Cette dernière s'offusque et se lève avant de me dire une phrase que j'entends depuis maintenant plus de 3 jours.

«La reine Guenièvre n'aurai jamais agit comme ça »

«Ça tombe bien, ce n'est pas elle » lui dit Mathilde.

«Je n'ai pas de suggestion à recevoir d'une moins que rien » ordonne Annie.

«Dehors ! » dis-je «Et à l'avenir tâchez de ne plus traiter mon amie ainsi »

«Venez les filles » dit-elle alors que ses amies toutes plus pourries les une que les autres sortent de la pièce alors que je souffle.

Dès le lendemain de l'annonce officiel de notre mariage, les dames de la cours m'ont accaparé afin de m'aider à organiser le mariage parfait.

Je remercie leur aide, mais entendre des comparaisons entre la première épouse de mon fiancé et moi, ça commence à me plomber le moral.

«Ne les écoute pas, elles sont toujours comme ça » nous dit Juliette.

«Et justement elles ne devraient pas » continue Yseult «Ces femmes sont devenue quelqu'un grâce à le statut de leur mari, mais nous, nous sommes juste des femmes de chevalier et nous sommes dotés du bon sens»

En effet Juliette est la veuve d'un ancien chevalier nommé Keu.

Arthur a insisté pour que cette dernière reste au château après la mort de son époux.

«Comment était-elle ? » dis-je en regardant Yseult et Juliette «J'ai déjà pu rencontrer Guenièvre, mais je ne sais pas comment elle agissait ici »

Les deux femmes se regardent.

«Elle était appréciée de tous surtout des femmes de la cours. Elle passait beaucoup de temps avec elle à broder et à discuter de tout et de rien» me dit Yseult.

«Les villageois aussi l'appréciait également, c'était une bonne reine. Elle ne disait pas un mot de trop, toujours très polie et souriante».

Je souffle face aux propos de Juliette.

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